Omnivore World Tour : les chefs sur scène pour cuisiner leurs émotions…

26 mar 2012
Catégorie : Chefs, Events & Party

OMNIVORE WORLD TOUR, par notre envoyée spéciale pour le blog Pourcel – Marie-Ange Chiari -

Tout pour les yeux et la bouche, des instants gourmands avec la jeune cuisine du monde.

Après avoir brûlé les planches de Deauville, le OMNIVORE WORLD TOUR s’est arrêté à Paris pour faire sa fête à la cuisine en perpétuelle évolution, révolution. Une occasion unique de rencontrer les chefs talents d’aujourd’hui et de demain. Les multi étoilés animent des conférences, des masterclass, des dégustations comme le font les plus prometteurs des jeunes chefs créatifs d’ici et d’ailleurs. Les petits nouveaux ont été dénichés par l’infatigable Luc Dubanchet, fondateur d’Omnivore et sont invités à monter sur scène pour cuisiner leurs émotions…

Luc Dubanchet.

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Rendez-vous à La Maison de La Mutualité.

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Maison de la Mutualité rénovée par Jean-Michel Wilmotte pour le compte de GL Event propriétaire du lieu et nouveau partenaire du OWT, recyclée en palais de l’événementiel, dans le respect de sa vocation de temple du partage culturel. Nous sommes au cœur du Paris historique, entre Notre-Dame et le Panthéon, dernière demeure des grands de l’histoire de France. Rue Mouffetard, place de la Contrescarpe, rue Monge, le quartier latin délicatement bobo. Une affiche remarquable, super piège en super héros vert, en Hulk super green. Un programme chargé, 50 chefs et pâtissiers, des stars, des étoilés, des inconnus qui rêvent d’être en haut de l’affiche, des gens de la télé, des photographes, des blogueurs, des blogueuses, des curieux, des Français, des Chinois, des Japonais, des Russes, des Américains du Sud et du Nord. Un peu le même public que celui qui arpente les allées du 104 et effeuillent les derniers livres de cuisine.

Deux jours du Festival Omnivore, à croiser des gens passionnés, acceptant de se dévoiler avec sensibilité et générosité.

LUNDI 12 MARS – 10 heures

Dans les escaliers et ascenseurs, l’ambiance est souriante. Il y a tant de choses à voir qu’il est difficile de choisir entre la scène sucrée, la scène salée, l’amphithéâtre, les cafés conférences, les tastings…@

Sensations insolites by Ignacio Mattos – Je pousse les portes du grand amphithéâtre. La scène baigne dans une lumière rouge en accord parfait avec le plat préparé « Planète Tartare ». Ignacio Mattos, jeune chef Uruguayen installé à New York, dans un bistrot-taverne au cœur de Brooklyn. Je redécouvre un présentateur terriblement sympathique, pointu, brillant de connaissances et d’humour, Sébastien Demorand, le turbulent animateur du TopChef. Ignacio Mattos « cuisine » dans un silence quasi religieux, seulement troublé par les commentaires pertinents de Sébastien Demorand. Après la viande rouge, Ignacio Mattos fera des associations étonnantes, surprenantes. Foin grillé, café, poudre de trompette de la mort au service des foies de canard. Quelques cuissons plus loin, Ignacio livre un plat simple et funky. Hop, hop, hop saupoudrage de terre et « service ». Sensations insolites assurées.

IGNACIO MATTOS (ISA, NY USA).

Patrice Gelbart, Rebelle et Engagé  – 10h40 - Les lumières changent, les musiques retentissent pour accueillir Patrice Gelbart, l’incontournable. Pétri de rage, de talent et d’amour. Il a bossé dur dans le Tarn avant de monter à Paris, faire les beaux jours du « Verre Volé », et ouvrir sa nouvelle adresse, sa propre maison au nom qui annonce la surprise, la joie, un esprit follement décalé et simple : Youpi & Voilà. Une cuisine ouverte mettant en assiette des producteurs vrais, dans les verres du vin nature et partout ce sens inné du partage, de l’amour et du travail bien fait. 25 minutes de bonheur. Beaucoup de joie dans le cœur par un chef rebelle et engagé ! Youpi ! L’ambiance est rock’n’roll, attentive et d’humeur joyeuse.

Au menu de la Masterclass : un plat Terre & Mer. Terre avec la purée de pomme de terre, le cochon grillé, et mer avec l’huître pour le iodé, la féra du lac Léman, la pomme de terre liquide, le tartare d’huîtres, la pomme et le céleri ! Whou ! Et pour le dessert ? Radis noir concassé, puis macéré dans du lait façon riz au lait, parsemé de zestes de clémentine et de fève Tonka. Accompagné d’une glace chicorée. Et voilà !

YOUPI & VOILÀ. 8 Rue Vicq D’Azur, Paris 10e.

Cuisine instinctive et So chic pour Lorenzo Cogo – 11h30 – Entrée en scène de Lorenzo COGO – 25 ans et déjà une personnalité de la cuisine qui monte. Modestement, il avoue être toujours en quête de sa « cuisine ». À Paris, il se sent comme chez lui auprès des jeunes cuisiniers comme lui, venus des quatre coins du monde pour exposer une cuisine neuve voire décalée. Ces rencontres et ces échanges lui donnent du plaisir. Que du plaisir.

Initié chez Seiji Yamamoto, Victor Arguinzoniz, René Redzepi, Lorenzo a créé en mai 2011 El Coq où il met en valeur les produits du terroir.

El Coq représente pour lui un nouveau défi où il peut mettre en avant ses expériences et techniques culinaires acquises lors de  ses voyages. La filosofia della mia cucina è pensata, per non essere etichettata. « Ciò che ne deriva è un prodotto nuovo fatto da una commistione di sapori estemporanei abbinati con sapienza, la si potrebbe definire Cucina Istintiva « son laboratoire d’une Cuisine Instinctive. Réalisée avec passion.


Cucino ciò che amo, ciò che sento e come più mi piace, senza dover seguire alcun canone o restrizione. Pour sa première sur OMNIVORE, Lorenzo a présenté deux plats Terre & Mer lui aussi, réalisés avec des techniques apprises lors de ses immersions dans les cuisines d’Asie, du Nord de l’Europe… dans la salle, les « élèves » sont attentifs devant ce jeune Italien qui, pour accompagner l’œuf en majesté, sèche dans un four les herbes de son terroir. Travaille choux et échalotes pour les poser gracieusement sur une mayonnaise de sapin. Un résultat chic, So chic même pour un œuf à la Coq cuit 30 minutes à 64 °C. Précisément.

Ensuite Lorenzo emballe l’auditoire avec son « ravioli olympique », inventé pour doper les énergies naturelles et remplacer tout autre mauvais stimulant. « Que la force soit en toi ! » Des poudres de champignons énergétiques comme le shiitake. Quelques autres pincées magiques et voilà de jolis raviolis. Lamelles de truffe – stimulant naturel – pour augmenter la résistance à la fatigue. Consommé de fleurs de jasmin et autres merveilles. Cocorico !

LORENZO COGO. El Coq. Marano Vicentino Italia.

12h10. Sur scène, les assistants s’affairent fébrilement. Réglage des lumières et des feux de cuisson. Les blouses blanches virevoltent. La salle est pleine. Le show peut commencer.

Jean-François Piège : j’ai changé ! - Le géant vert Jean-François Piège entre sous les applaudissements nourris de l’assistance. La conversation roule très vite sur Thoumieux que Jean-François Piège définit comme un restaurant-boudoir conçu pour être au plus près des gens et leur donner du plaisir. « Ma cuisine est une cuisine d’aujourd’hui avec les tendances actuelles et les influences, mais elle est avant tout une cuisine plaisir ». Plaisir, ce mot va être employé à longueur de festival par tous les chefs. Et c’est tant mieux !

Premier plat : salade de Noix de Saint-Jacques plongées snackées, chips de Saint-Jacques, pousses de salades, truffe noire. Tout en cuisinant, JFP se livre à quelques confidences. Il dit avoir changé depuis le Crillon. Dans cette étape de sa vie, il voulait montrer qu’il était le plus fort. Il n’a plus besoin de prouver. Aujourd’hui, dans sa phase Thoumieux, il veut montrer qu’il donne du plaisir. Comme d’autres chefs, après la course aux étoiles vient le moment du partage…

JFP commence par donner la recette des chips de Saint-Jacques ou le produit dans toute son identité. La cuisine est là désacralisée, ne reste que le plaisir.

JFP est un bavard ! L’écouter est agréable. Il confie ses émotions, ses hésitations, ses essais réussis, ses loupés, ses réflexions sans timidité ni censure. Pendant ce temps les Saint-Jacques ont été découpées comme des mangues avant de sauter sans sel dans une poêle et rejoindre une vinaigrette aux truffes, toute simple, et quelques herbes et pousses. La Saint-Jacques dans son élégante simplicité. Simple et somptueuse !

Deuxième plat. Jean-François Piège reprend sur scène un plat signature du Crillon, pour marquer la transmission entre Thoumieux et Crillon. Le blanc-manger est devenu sucré. Une belle leçon de pâtisserie. Donnée avec humour et drôlerie par un Jean-François Piège qui avoue simplement : « Oui, j’ai changé ». Le bonheur est dans la salle !

JEAN-FRANÇOIS PIÈGE. Thoumieux, Paris 7e.

13 heures. Coupure. C’est le moment de traîner entre les étages de ce bâtiment mutualiste, populaire qui reçoit Omnivore, un événement haut de gamme. C’est la possibilité de croiser dans les nombreux salons, corners, les nombreux professionnels, chefs naissants, chefs reconnus, partenaires, visiteurs, curieux de-ci de-là. Tous sont venus pour partager la grande messe de la nourriture, de la cuisine de la terre et de la mer.

Entre les Bras – D’autres démonstrations, dégustations rencontres et conférences animent l’après-midi. Jusqu’au moment de tomber « Entre les bras » de la famille Bras. Et suivre avec émotion le film de la passation de pouvoir entre Michel Bras et son fils Sébastien. La caravane Omnivore se pose. Une plongée unique dans l’histoire culinaire d’une famille, d’un terroir, d’une culture. La cuisine en héritage. Une histoire de famille et en famille. 1h30 dans les magnifiques paysages de l’Aubrac (Aveyron). On entrevoit avec un petit frisson d’admiration une aventure professionnelle hors du commun. On découvre la grande gastronomie, créative, audacieuse mais préparée par des gens qui ont les pieds sur terre, des gens simples, accessibles dans leurs paroles, leurs comportements. Paul Lacoste, sur la pointe de sa caméra, a bien rendu ce mélange de complicité et d’émulation entre le père et son fils qui font tout le sel de leur relation. Le fils dit au père les yeux fixés sur une assiette : « Arrête de regarder, mange ». « la cuisine, ça se regarde aussi », répond le père.

MARDI 13 MARS – dernier jour dans la Foodosphère.

En arrivant, je croise Anne-Sophie Pic encadrée d’une armée d’assistants et admirateurs. Elle garde ce sourire de jeune fille heureuse, simple, adorable et abordable. Elle file se préparer. Je file à l’amphi pour avoir une bonne place !

Marie-Ange Chiari et Anne-Sophie Pic.

Alexandre Bourdas, une cuisine de contraste – 10 heures. Alexandre Bourdas. Aveyronnais installé en Normandie. Amoureux de la mer, du grand large et de l’Asie. Une cuisine toute en délicatesse qui ravit l’assistance. La création ne le quitte pas. Jolie démonstration avec son ris de veau au beurre, croûté au pain frit concassé sur fromage blanc et accompagné d’un peu de gingembre, de lamelles de champignons de Paris crus et d’une émulsion à l’ail, soja et gingembre. Ensuite, un dessert qui tombe à pic… juste l’envie de sauter sur scène pour voler l’assiette et prendre du plaisir en dégustant son biscuit de Savoie enrobé de noix de coco, jus d’orange et caipirinha…

Le riz de veau de Dourdas, fromage blanc gingembre, croûte de pain frit et bouillon mousseux d’ail, soja et gingembre, et le dessert : biscuit de Savoie, caipirinha, jus d’orange noix de coco.

Le beurre et la crème de Normandie, a priori, ne ferait pas bon ménage avec les bouillons et poissons du Japon. Alexandre Bourdas démontre brillamment le contraire.

ALEXANDRE BOURDAS. SA.QUA.NA. Honfleur.

Morgan McGlone Geek Cuisine – 10h40 – Sur scène, le Polynésien maori Morgan McGlone. Ses bras sont couverts de tatouages tribaux traditionnels. Il va et vient d’Australie aux Etats-Unis et va ouvrir son restaurant new-yorkais bientôt. Il fait sourire la salle quand il raconte que l’anguille constituait son petit déjeuner d’enfant. Il prépare avec humour un premier plat, maïs et anguille dans un esprit paysan primitif. Sa cuisine fait découvrir et redécouvrir les produits aborigènes. Morgan retrouve des gestes ancestraux comme la cueillette ! Deuxième plat : ormeau meunière et oreilles de cochon croustillantes ! La salle prend des couleurs aborigènes. Les parfums forts de sous-bois se marient bien avec le croquant-craquant des oreilles de cochon, négligemment posées sur quelques algues noires et herbes sauvages ramassées le matin même dans les allées du Père-Lachaise ! Morgan mérite grandement son surnom de « geek » dans le milieu culinaire. Bizarre, vous avez dit bizarre ?

MORGAN McGLONE.  Australie et bientôt NY.

Dereck Dammann, Cuisine Pure – 11h30 – Derek Dammann – Entrée en scène d’un grand rouquin tatoué venu directement de la belle province. Un personnage ce Derek. Ancien du Fifteen de Londres, Derek est aujourd’hui chef du DNA (ADN en français !) dans le vieux Montréal. Avec son complice malicieux Alex Cruz, Derek a ingurgité les principes de la cuisine française, les revisite et les adapte dans la pure tradition iroquoise.

Le Québécois va livrer des recettes d’un autre monde, des créations époustouflantes directement venues de l’origine du monde. Une cuisine chargée d’histoire. Il plonge la salle dans des fumets de bois brûlé pour faire infuser des morilles. Il joue des saumures, des infusions, des fumages pour des produits impérativement cultivés selon des méthodes durables, ramassés, pêchés, chassés sur les bords du Saint-Laurent et au cœur de sa Gaspésie chérie, une péninsule géante bordée par la mer, royaume du vent du large et de paysages à la beauté naturelle.

Derek s’amuse avec légumes et herbes, viandes et poissons et donne une âme à ses plats-mémoire. Sa démonstration : « la saganité », poissons entiers, maïs et truffe. Il déclare lui-même : « J’adhère à une philosophie culinaire qui vise la consommation entière de l’animal, c’est pourquoi j’offre toujours au menu un ou deux plats d’abats comestibles, en vue de préserver une part de notre patrimoine culinaire, trop souvent passée sous silence. »

DEREK DAMMANN. (DNA, Montréal Canada).

12h10. BOURSE BADOIT DE LA CREATION.

On pourrait se croire dans une émission de télé. Sur scène, Jean-François Piège, Sébastien Demorand et Thierry Marx… avec Luc Dubanchet et Bruno Verjus… une bande de copains qui échangent !

Trois prix pour accompagner les jeunes talents dans des projets innovants.

Thierry Marx déclare  » Le véritable succès d’un restaurant c’est quand il est plein « … à méditer !

Le prix des professionnels est attribué au projet Memocap, conçu par le designer belge, Kim Rothyuls et développé par Julien Burlat dans son restaurant d’Anvers, le Dôme. L’idée : pouvoir archiver les plats, constituer une base de données pour l’histoire de la nourriture mondiale. « Ce projet, au-delà d’un outil, est à mes yeux une formidable innovation pour notre secteur et pour tous les chefs, dit Thierry Marx. Il permet d’aider les chefs à faire du sourcing mais surtout à construire une base de données planétaires et uniques pour faire circuler une intelligence collective dans notre métier ». Le partage intelligent !

Le prix du public récompense Youpi & Voilà. Il le mérite ce prix Patrice Gelbart, lui qui fait jour après jour le lien entre les producteurs et les clients. Une cuisine philanthropique qui met l’humain en scène, au centre des choses. Une cuisine décomplexée, spontanée pour faire plaisir !

Le troisième prix concerne les élèves des lycées hôteliers. Les jeunes devaient imaginer un projet concret permettant le développement de la catégorie de l’eau minérale naturelle en consommation hors domicile. Le jury a couronné Mathilde Portier, Zacharie Khelif et Jules Maurice, étudiants au lycée hôtelier de Talence, qui ont choisi de créer 7 bouteilles parfaitement inédites, autour des 7 péchés capitaux.

Anne-Sophie Pic – La grâce, l’émotion, l’élégance, la féminité12h25. Anne-Sophie Pic -

La salle est pleine, les caméras plus nombreuses. Anne-Sophie Pic entre sous les applaudissements. Elle sourit, se montre humble et heureuse, ne dissimule pas son émotion et un léger trac qui lui donnent encore plus de charme et inspire un respect total.

La cuisine d’Anne-Sophie Pic respecte les saveurs, elle est simple et passeuse de mémoire. Elle a cette indéfinissable saveur toute féminine et est le reflet d’une grande maîtrise. Anne-Sophie, installée dans la maison familiale à Valence depuis les années 90, monte aujourd’hui à Paris. Elle s’installera dans quelques semaines rue du Louvre. « La Dame de Pic » est un défi qu’elle s’est lancée. Elle a envie de se faire plaisir, de faire plaisir. Elle veut s’amuser à Paris avec sa cuisine qui tient pour elle en trois mots : « respect, saveur, simplicité ». Elle proposera une carte plus ludique et totalement différente de celle de Valence.

Sur la scène du grand auditorium, Anne-Sophie présente une entrée proposée actuellement à la carte de la Maison Pic et qui mêle les poireaux jaunes du Poitou au caviar d’Aquitaine, associés à des anchois de Méditerranée marinés dans un bouillon de thé vert Matcha. Un plat qui correspond à son état d’esprit d’aujourd’hui, japonisant, avec la volonté de pousser l’amertume. Elle a abandonné le sucré-salé, adore les légumes bio, va sur des voies nouvelles.

Anne-Sophie travaille en douceur, elle caresse les casseroles, ne les secoue pas avec force. Elle a de jolis gestes maternels. Son plat est beau, raffiné. Un régal enchanté pour les yeux.

ANNE-SOPHIE PIC (Maison Pic – Valence).

Voilà c’est fini pour moi ! Deux jours de « jeune cuisine », du salé, du sucré, du chocolat. De la cuisine et de l’amour, de la passion et du partage. Un vent créatif a soufflé sur la Mutualité et c’est que du bonheur.

L’Omnivore World Tour se termine ce soir. Mais le show continue, la caravane prend la route. Direction Bruxelles, Moscou, Shanghai et Copenhague.

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Un commentaire pour “Omnivore World Tour : les chefs sur scène pour cuisiner leurs émotions…”

  1. Nicolas Teygeman

    29. mar, 2012

    En fait le nom DNA du restaurant signifie Derek N'(abréviation de and) Alex. Il est vrai que cela peut porter à confusion avec l’ADN en Anglais, mais ça n’a rien à voir dans l’origine ou la signification du nom du restaurant.
    Mes amitiés à toute l’équipe.

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