C’est parti pour Yazhou – Beyrouth – Le nouveau restaurant des frères Pourcel

26 sept 2011
Catégorie : Actu Pourcel France, Bonnes adresses, Chefs, Design - décoration

C’était il y a quelques jours, l’ouverture du restaurant Yazhou. Vous y retrouverez la carte imaginée par J&L Pourcel. Cuisine fusion entre France & Asie, asiatique mais relevée d’une touche française et personnelle des chefs Pourcel.

Yazhou est né d’une rencontre avec le propriétaire du seul Relais & Châteaux de Beyrouth ” L’Albergo ”, une rencontre où s’est vite imposée l’envie de créer un lieu différent, où gastronomie rimerait avec voyage… Un restaurant d’esprit totalement asiatique, dans sa cuisine bien sûr, mais aussi dans son décor totalement décalé. La signification de Yazhou en chinois est… Asie !

Entre la Corniche, les superbes bâtiments des années 30, les palais somptueux, les villas majestueuses, les hôtels design, Yazhou fait sa place dans le quartier traditionnel d’Achrafieh. Avec vue sur L’Albergo, le mythique Relais & Châteaux.

De beaux volumes, un subtil jeu de matières mis en scène par le designer Philippe Castro Castejon de l’agence parisienne Terra Nova. Un mixte des années 70 et vintage.

Du fuchsia vif dans l’entrée, du chocolat chaud pour le bar à cocktails, un damier noir et blanc pour la salle principale, l’éclectique s’est installé avec un sens aigu de l’équilibre et de la beauté.

Et depuis peu, l’azur veille sur Yazhou, l’adresse de J&L Pourcel à Beyrouth !

Une déco classique et intemporelle cohabite avec harmonie avec des éléments spectaculaires voire audacieux, comme de délicates calligraphies ou des tables étonnantes, comme celle-ci : un pied solide, fort, puissant soutient un plateau mou, tout mou, doux, douillet, fondant, moelleux comme… un loukoum, « nous sommes bien au Liban ! »

Depuis des siècles, le Liban défie la vie avec sa joyeuse humeur…

Beyrouth l’extravagante. Comme Antigone l’insoumise, elle se dresse fière et magnifie toutes les épreuves de la vie.

Beyrouth ne vit plus dans la nostalgie douloureuse de son passé mais parle joyeusement au futur. Avec audace.

Beyrouth la ville qui ne se tait jamais, rit, chante danse, pleure. La vie grandeur nature. Ville cosmopolite haute en contrastes et en charme. Ville qui donne le frisson. Mégapole bouillonnante, surprenante, à la fois en langueur et en agitation. Ville toute en paradoxe et en excès. Toute en séduction qui use de ses charmes même sous les bombardements et au milieu des soubresauts des guerres et des révolutions.

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Ici, la vie est partout. Avec magnificence et grandeur. Avec glamour. L’Orient en volupté, douceur et élégance. Même, surtout, si le risque et le danger ne sont pas loin. La vie, le goût de la vie, l’emportent. Dans l’air flottent des parfums de rose, de jasmin, d’agrumes et de gardénia pour terrasser les odeurs du macadam, tandis que les klaxons rythment les avenues envahies de 4/4 flambants neufs collés joyeusement à de vieilles gambardes tremblotantes. Abracadabrantesque. La mer cogne de ses rouleaux sur les rochers et le sable. Les gens nonchalamment pressés font régner une agitation colorée et bruissante. Les femmes sont belles, couvertes de paillettes ou voilées, les hommes chaleureux comme le narguilé qu’ils partagent tranquillement. Des cascades de rires joyeux jaillissent partout.

L’espace cuisine est partagé en deux, une cuisine ouverte sur la salle comme un bar, où s’active l’équipe de cuisiniers venue spécialement de Shanghai, et l’autre partie essentiellement organisée autour du wok où les chefs s’exercent à faire sauter gambas, légumes, volailles et soba…

Le chef Jacques Pourcel actuellement à Beyrouth pour la mise en route du restaurant, ici, avec Chucri, le directeur libanais du restaurant et Barthélemy, responsable de salle au Jardin des Sens à Montpellier venu prêter main forte. Ci-dessous une partie de l’équipe de salle et Benjamin Armstrong, le chef exécutif du groupe Pourcel.

Les Libanais sont enjôleurs furieusement, coquins malicieusement, naturellement gourmands de la vie et des plaisirs à vivre intensément. Les jeunes sont nombreux et heureux, bavards terriblement et en trois langues. Ils savent mêler dans une même phrase le français, l’arabe et l’anglais ! Une jeunesse dorée follement active. La musique vibre partout. La fête, le luxe, le plaisir sont omniprésents.

Souriez, vous êtes filmés ! Yazhou, par sa collection d’objets chinés dans le monde entier, est un clin d’œil à l’Asie.


La Dolce Vita au parfum ottoman. Sous un ciel bleu, bleu, d’un bleu qui n’existe nulle part ailleurs, ce bleu intense, couleur dominante du Liban. Bleu azur. Savez-vous que le mot azur vient de l’arabe lazward, pour désigner le bleu clair, la couleur du ciel. Un mot qui trouve toute sa place au Liban ! Un ciel bleu qui règne sur les cèdres majestueux, seigneurs des forêts et sur les montagnes enneigées. L’azur protège les baies profondes de la mer Méditerranée, les villages de pêcheurs, les ruines millénaires, les troupeaux de chèvres noires, les couvents maronites, les mosquées, les chapelles et sanctuaires, les anciennes abbayes cisterciennes, les temples antiques, les palais des émirs, les châteaux des Croisés… tout ce qui fait le Liban.

www.yazhou-restaurant.com

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Un commentaire pour “C’est parti pour Yazhou – Beyrouth – Le nouveau restaurant des frères Pourcel”

  1. Teige

    01. nov, 2011

    Which came first, the problem or the sotuloin? Luckily it doesn’t matter.

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