Le Picpoul de Pinet :  » En quelques années, il s’est imposé comme le blanc incontournable du Languedoc. « 

04 sept 2015
Catégorie : Presse & Médias

F&S Le mois de septembre, c’est le mois des Foires aux Vins, c’est aussi le mois des vendanges et  celui où se préparent les millésimes de l’année. Plusieurs magazines y consacrent cette semaine leurs couvertures, de longs reportages dans les vignobles, et les incontournables grilles de prix.

Nous avons retenu sur le magazine Le Point le reportage de Olivier Bompas sur un vin assez peu discret sur le marché national, mais une petite appellation et un cépage réputé pour accompagner les coquillages, d’ailleurs longtemps la communication disait  » Le Picpoul de Pinet, son terroir c’est la mer ! « .

F&S a repris l’article du Point et vous transmet quelques extraits, les frères Pourcel attachent de l’importance à ce terroir, c’est sur ces terres-là, du côté de Florensac qu’ils ont vu trois générations familiales cultiver la vigne, et produire depuis plus de 20 ans du Picpoul de Pinet, Gilles, un des frères y produit encore son Picpoul au Domaine des Peyrilles.

Bienvenue en terre Languedocienne !

http://www.lepoint.fr/vin/foire-aux-vins/vins-2015-languedoc-picpoul-de-pinet-un-blanc-chez-les-rouges-03-09-2015-1961548_2591.php#xtmc=picpoul-de-pinet&xtnp=1&xtcr=1

Vins 2015 – Languedoc : picpoul-de-pinet, un blanc chez les rouges

En quelques années, il s’est imposé comme le blanc incontournable du Languedoc. Une réussite qui a surpris les vignerons eux-mêmes, en manque de volume.

« Il faut gérer la pénurie ! En Languedoc, la pénurie, on ne peut pas dire que ce soit notre culture. Le picpoul-de-pinet se porte trop bien… On n’a pas assez de vin pour satisfaire la demande ! » plaisante Joël Julien, le directeur de la cave de Pomérols, l’une des quatre coopératives qui produisent 85 % des volumes de l’appellation.

Picpoul-de-pinet fait figure d’exception : un cépage, le piquepoul, ou picpoul, qui a donné son nom à une appellation. On en trouve ailleurs. Il fait partie notamment des fameux 13 cépages de châteauneuf-du-pape, mais c’est ici, dans un triangle formé par Agde, Pézenas et Sète, qu’il a établi son royaume. Picpoul, comme on dit ici en raccourci, se singularise par sa production uniquement consacrée au blanc. Un vin facile, aérien, qui n’a rien à voir avec les blancs parfois un peu lourds qu’on peut goûter, ici et là, dans la région.

Le Point

Anaïs Ricome, domaine de la Croix-Gratiot, présidente des Vignerons indépendants de l’appellation. Copyright Louise Oligny

 

Certains le décrivent comme l’aligoté du Languedoc, en comparaison au blanc friand de la Bourgogne. Léger, vif, au nez séduisant de fleurs blanches et d’agrumes, doté d’une légère amertume, il accompagne sans façon les fameuses huîtres de Bouzigues, produites dans l’étang de Thau.

picpoul pinet

C’est là, au nord du bassin et face à la mer, que s’étendent les 1 500 hectares de l’appellation. Guy Bascou en est le président depuis le milieu des années 90. Vigneron à Nézignan-l’Évêque et coopérateur à la cave de Pomérols, il connaît son Languedoc par coeur, et diriger un cru qui ne produit que des blancs au pays du vin rouge ne l’a jamais effrayé. « Disons que je suis pragmatique. Nous avons d’abord mis en place une stratégie, fixé des objectifs et initié une évolution des mentalités. » Ce qui en Languedoc n’est pas toujours le plus facile. « C’était un pari et en même temps un sursaut d’orgueil ; en tant que Languedociens, on a voulu dire : oui, on peut produire des blancs de qualité dans la région… »

Un travail entamé alors que le vignoble de picpoul-de-pinet était inclus dans la vaste appellation coteaux-du-languedoc. Dès 1992 une demande est déposée auprès de l’Inao afin de devenir une AOC à part entière. Il aura fallu beaucoup de patience aux vignerons pour qu’enfin vingt et un ans plus tard, en 2013, l’AOC picpoul-de-pinet soit officiellement reconnue. « C’est le temps qu’il faut pour bâtir une appellation, poursuit Guy Bascou. Nous sommes passés de 15 000 à 80 000 hectolitres, et nous sommes bientôt au maximum du potentiel du vignoble en termes de superficie. »

les Peyrilles Gilles Pourcel

Nouvelles cuvées

La demande de picpoul-de-pinet explose auprès des consommateurs. Il y a à peine dix ans, 80 % des volumes étaient vendus au négoce. Désormais, toute la production part en bouteilles et chacun s’organise au mieux pour faire face. « C’est incroyable, on ne peut plus vendre de vrac, s’étonne Joël Julien, nous avons besoin de tous nos volumes pour faire de la bouteille, on est même obligés d’arrêter les bag-in-box… Notre travail aujourd’hui est de structurer le marché de demain sur de nouvelles bases, on vit une vraie période de transition. »

De quoi faire des jaloux dans une région où la recherche des marchés demeure la priorité. Autour de l’étang de Thau, on en sourit, car on a d’autres préoccupations. De nouvelles cuvées voient le jour pour répondre à la demande haut de gamme. Un vrai travail d’identification des terroirs a commencé, afin de repérer des parcelles susceptibles de produire des vins originaux. Et, dans les caves, on affine les méthodes d’élevage. Par exemple en laissant les blancs plus longtemps au contact des lies qui apportent gras et soyeux. Quelques-uns ont essayé naguère les vinifications en barrique, dont on trouve quelques cuvées anecdotiques. ….

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Le Point

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Un commentaire pour “Le Picpoul de Pinet :  » En quelques années, il s’est imposé comme le blanc incontournable du Languedoc. « ”

  1. Tantawi martine

    31. mar, 2019

    Super le picpoul

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