» La Jeune Rue  » … une affaire qui manque de lumière … !

18 mar 2015
Catégorie : Presse & Médias

F&S L’Obs le magazine en ligne du Nouvel Observateur en sait un peu plus sur l’évolution de – La jeune Rue – dont nous avons souvent parlé sur F&S. On comprend que les choses ne s’arrangent pas du côté du projet du jeune entrepreneur privé Cédric Naudon.

En effet, il semblerait que les autorités s’intéressent de près au montage financier, à son initiateur, aux comptes et aux problèmes de factures non payées à ce jour.

Le 10 mars, le site Gault & Millau révèle que le chef du Sergent recruteur, Antonin Bonnet, quitte son poste pour s’accorder « un temps sabbatique pour des projets personnels de réflexion et de voyage ». Il était l’un de plus fervents défenseurs de la Jeune Rue, au début.

Lisez ci-dessous ce que révèle L’Obs, cliquez sur le LINK ci-dessous pour retrouver l’article dans son intégralité.

Perquisition fiscale dans les bureaux de la Jeune Rue

la jeune rue

INFO OBS. Le projet de Cédric Naudon de transformer la rue du Vertbois, à Paris, en repère de gastronomie, s’est mué en cauchemar. La Direction nationale d’enquête fiscale enquête.

Plusieurs agents de la Direction nationale d’enquêtes fiscales (DNEF) sont intervenus dans la matinée du mardi 17 mars dans les bureaux de Cédric Naudon, le créateur de la Jeune Rue, située dans le 3e arrondissement parisien. Ils ont saisi les ordinateurs des employés présents ainsi que de celui de M. Naudon. Le promoteur du projet est sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines. Le ministère n’a pas confirmé cette perquisition et Cédric Naudon n’a pas fait de commentaire.

En février, cinq de ses sociétés ont été placées en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce, cinq autres sont en redressement judiciaire, laissant une quarantaine de personnes sur le carreau. Le rêve fou de l’entrepreneur, qui voulait offrir à la capitale une « rue des plaisirs » dédiée au goût et à la beauté, ressemble aujourd’hui à un cauchemar. Selon les informations de « l’Obs », en comptant les salaires des employés, le rachat des fonds de commerce, les dettes des fournisseurs et des producteurs, le montant total des impayés de la Jeune Rue s’élève à 4,95 millions d’euros.

Johann Berger, l’ancien responsable des travaux, réclame, lui, 400.000 euros à Cédric Naudon au titre du non paiement de ses honoraires et du remboursement d’un prêt de 230.000 euros. Une quinzaine d’anciens salariés ont monté un collectif pour faire entendre leurs droits aux prudhommes et prétendre aux AGS, le régime de garantie des salaires.

« Derrière le milliardaire, du vent »

La jeune rue

Grisé par le succès, le messie du bien-manger a-t-il seulement « vu trop grand », comme il l’affirmait en décembre dernier ? Pour tous, Cédric Naudon, l’homme aux foulards de soie et aux Berlutti, qui écoutait du rap à fond dans sa Maserati – en leasing – reste un mystère.

« Derrières les apparences et les manières de millionnaire, il n’y a que du vent », souffle un ancien proche des débuts, désenchanté après l’avoir vu « emprunter » la carte bleue de son chauffeur et se cacher dans les arrière-cuisines à la vue d’un créancier. Le joli discours des débuts, pétri d’éthique écologique et durable, ne trompe plus personne:

Aujourd’hui, les établissements de Naudon sont grillés », explique un employé. « Plus aucun fournisseur de qualité ne veut travailler pour lui et les chefs doivent se fournir chez Monoprix. »

Comme Johann Berger, les établissements Lemaître (plomberie), l’Officine Architecture ou l’agence de relations presse Item sont plusieurs à avoir assigné Cédric Naudon, qui a refusé de répondre à toutes nos questions.

Marie Vaton pour Lobs – Photo – Bruno Fert/Picturetank pour L’Obs
Photo 2 : M Le Monde

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