Les fraises de pays arrivent ! … Saviez-vous que c’est bon pour lutter contre le cholestérol?

06 mar 2014
Catégorie : Chefs, Produits Saison marché, Tendances

F&S Mangez des fraises !

Les premières fraises de pays arrivent déjà sur les marchés du Languedoc-Roussillon. Outre le fait que vous allez vous régaler enfin de ces fruits nouveaux de printemps, sachez que vous allez vous faire du bien… Les fraises ont des vertus que vous sous-estimez certainement, une nouvelle étude montre que la fraise peut vous aider à lutter contre votre taux de cholestérol trop élevé et peut limiter le dépôt de plaques pouvant boucher vos artères …

Lisez ci-dessous ….

fraises

Des fraises contre le cholestérol
Une nouvelle étude confirme que manger des fraises aide à lutter contre le chostérol et protégerait des maladies cardiovasculaires.

Des chercheurs britanniques avaient récemment cherché à établir la véracité du proverbe «une pomme chaque matin éloigne le médecin». Il pourrait en être de même pour les fraises, selon une nouvelle étude italo-espagnole.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. 17,3 millions de décès leur sont imputables et d’ici 2030, près de 23,3 millions de personnes en mourront. D’où l’importance de la prévention qui passe, notamment, par un régime alimentaire équilibré, comme le rappelle cette nouvelle étude publiée dans la revue Journal of Nutrionnal Biochemistry. Les chercheurs se sont intéressés aux fruits riches en antioxydants et qui améliorent le taux de lipides sanguin, comme les fraises.

500g de fraise par jour

Ces fruits rouges contiennent des concentrations élevées de vitamine C (50mg pour 100g, soit plus que l’orange) et d’anthocyanines – des composé appartenant au groupe des flavonoïdes (polyphénol), responsables de la coloration des fruits et des fleurs. L’activité anti-oxydante de ces pigments protège les cellules des radicaux libres en les capturant. Cela permettrait d’éviter le développement de plaques d’athérome, des dépôts de lipides dans les artères. Une étude américaine avait déjà montré qu’une consommation régulière de fraises était protectrice. En effet, sur une période de 4 ans, les chercheurs ont observé 32% d’infarctus en moins pour des femmes âgées de 25 à 42 ans, sur un échantillon total de plus de 96.000 femmes.

Dans cette nouvelle étude, vingt-trois personnes – onze hommes et douze femmes âgés en moyenne de 27 ans – en bonne santé ont mangé 500g de fraises par jour pendant un mois. Les chercheurs ont observé que ce «régime fraise» réduisait le taux de cholestérol de plus de 8%, le taux de LDL-cholestérol (le «mauvais» cholestérol) de 13% et le niveau de triglycérides de 20%. Deux semaines après l’étude, ces taux étaient revenus à leurs valeurs d’origine. «Ce retour aux valeurs de base confirme que la baisse de la concentration de lipides peut être imputée à la consommation de fraise», affirme au Figaro Maurizio Battino, professeur de biochimie et responsable de l’étude.

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Les fraises protégent les globules rouges

L’action anti-oxydante des fraises a aussi un effet bénéfique sur les globules rouges. En effet, leur destruction, qu’elle soit spontanée ou due à un stress oxydatif sévère, a diminué de plus de 30%. Ainsi, la consommation prolongée de fraises a augmenté la résistance des globules rouges. «Contrôler les événements oxydatifs dans le sang est crucial pour prévenir les maladies cardiovasculaires», explique Maurizio Battino. Et cette résistance accrue était encore observée quinze jours après l’étude. «Cet effet durable serait dû à la synergie entre les composés des fraises et la membrane des globules rouges», suggèrent les auteurs qui pensent que ces constituants «s’accumulent dans la membrane des globules rouges et modifient sa structure pour la rendre plus fluide».

Ces résultats confirment donc l’effet protecteur, chez des sujets sains, d’un régime riche en fruit et légumes pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Reste, soulignent les chercheurs, à tester le «régime fraise» chez des personnes présentant des facteurs majeurs de risques.

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