Festival de Cannes, un autre regard… le mien !

27 mai 2012
Catégorie : Actu Pourcel France, Chefs, Events & Party

J’ai passé plus de dix jours dans la ferveur de Cannes, le Festival première partie pour le Five Hôtel de Cannes, dans les cuisines… pas mal de temps… sur la terrasse… beaucoup ! à courir le OFF ? certainement !

Le festival de Cannes 2012 a vibré d’excentricités, normal, Marilyn veillait…

Tous les jours, d’énormes limousines Mercedes dorées circulaient dans la ville, très kitch…

Le public attendait les stars.

La pluie pendant plusieurs jours, mais à chaque rayon de soleil, Cannes se transformait en une belle fête populaire.

Le Festival de Cannes c’est l’évènement le plus médiatisé au monde, mais aussi le plus people. Ses vingt-quatre marches, les plus vertigineusement glamour. Sa Palme d’or, la plus terriblement convoitée. Mais Cannes, c’est aussi et surtout une concentration dingue de célébrités au mètre carré, des soirées très très privées, des déjeuners qui le sont encore plus et des backstages fabuleusement fashion.

Le temps du Festival, la baie de Cannes est constellée de gros yachts aux coques impressionnantes. À moins d’un mille de la Croisette, s’offrant aux regards des badauds en goguette, j’ai pu observer l’une des plus grosses flottes de yachts mouillant actuellement sur les mers du globe. Dans le calendrier de la navigation de luxe, la Quinzaine du cinéma est une date à ne pas rater au printemps, après la côte de Saint-Barth en hiver et en attendant le golf de Saint-Tropez cet été. C’est dire si débarquer sur les plages cannoises avec un bateau de cet acabit n’a rien d’incroyable, mais totalement branché !

Mais dans tout ce remue-ménage médiatique et ces coups de projecteurs éblouissants, il est souvent dur de trouver ses marques, il ne faut surtout pas croire que le Festival de Cannes c’est la vraie vie, car la réalité d’après Festival peut se révéler très dure. Vivre le festival en décalé, c’est certainement la solution pour en comprendre son fonctionnement, marcher à contre-courant et vivre le Festival comme une page en papier glacé.

L’entrée du Carlton, version dictateur !

J’ai croisé Michael Canitrot aux platines sur la Terrasse Grey Goose, avant qu’il ne parte mixer au Jimmy’s à Monaco.

Mais aussi Jim’s sur l’incroyable terrasse de l’hôtel Radisson pour un 1835 amusant et électrique.

La terrasse de l’hôtel Radisson, une vue incroyable sur la baie.

 Le restaurant SeaSens s’affiche comme la grande audace du moment. À deux pas du Palais des Festivals et de la rue d’Antibes, sa situation se veut idéale avec un accès direct sur le toit. Cinq étages plus tard, une discrète touche de lounge music by Silencio Paris.

La terrasse du Five Hôtel qui se transformait en studio d’interview recevant les plus grandes stars dans la journée avant de devenir un club ultra chic !

Une des chambres du Five Hôtel & Spa deviendra durant tout le festival le studio photo de la photographe franco-new-yorkaise Brigitte Lacombe, où défileront de nombreuses stars dans le cadre du DFI – Doha Film Institute.

J’ai même croisé Gael Garcia Bernal, l’acteur et réalisateur mexicain très en vogue en ce moment, qui déjeunait au SeaSens.

Concert improvisé dans les boutiques branchées de la ville, ici jazz band.

La deuxième partie du festival de Cannes se joue toujours la nuit, en réalité elle fait la part belle aux nouvelles icônes de la musique française puisque comme les DJs Pone et Kavinsky qui ont squatté la scène cannoise. Lundi soir, c’était le groupe Birdy Nam Nam (qui ont d’ailleurs déjà joué au Carré Mer plage des Pourcel) et l’auteur du désormais célébrissime Nightcall qui se sont retrouvés derrière les platines de la villa Schweppes.

Fin de soirée déchaînée pour Jean Dujardin et Alexandra Lamy.

 Le public et les stars lâchent le smoking et la robe de cocktail, histoire de guincher confortablement, la ville se transforme alors en défouloir total, bras en l’air, bras dessus et bras dessous, t-shirt et décolleté débraillés. La boisson de Cannes pendant le festival c’est un transfert de St-Trop – les piscines de Champagne -.

Quelques icônes oubliées font leur retour le temps d’une nuit, ici Boy Georges.

Toute la présentation du film  » On The road  » s’est faite au SeaSens, toute l’équipe était là, réalisateurs, acteurs, production… Kristen Stewart ne laissa personne de glace…

Autre représentant de la nouvelle génération tricolore présent sur la Croisette ces jours-ci : Brodinski. Le platiniste moustachu, tout juste débarqué du Festival de musique électronique des Nuits Sonores, s’est employé du côté du Silencio. Le club parisien imaginé par David Lynch qui a pris ses quartiers pour la première fois au Festival de Cannes, au Five Hôtel.

Là-haut, au cinquième étage de ce nouvel hôtel cannois, on découvre une grande terrasse qui s’enroule autour d’une piscine à débordement à l’étage du restaurant SeaSens des frères Pourcel. De l’autre côté de la piscine, coincé entre quelques tables de restaurant et un mur de bouteilles de vins, Brodinski s’est amusé plusieurs soirs de suite à balancer une violente playlist composée de titres hip hop hystériques dénichés dans les recoins suintants de Louisiane, la Croisette n’aura jamais été aussi canaille. De quoi, justement, faire trembler l’ambiance plutôt cinq étoiles de l’endroit et le transformer en scène branchée de la nuit cannoise.

Comme chaque Festival, les différents publics des différentes fêtes de la Croisette du début de soirée se sont tous retrouvés très tardivement au Baron, au 3.14, au VIP Room, au Baoli, au Nikky Beach… Là encore, la rumeur de soirées de folie aux chiffres d’affaires faisant exploser les compteurs fait le tour des bars, 700 bouteilles de Crystal Roederer sur un seul site en une après-midi prolongée, on oubliera les magnums et les jéroboams… Ainsi, dans le creux de la nuit cannoise, aux frontières de l’aurore, tout est possible, il n’y a pas grand-chose à comprendre à part se dire que l’on est à Cannes.

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