Beyrouth : une explosion gastronomique !

18 oct 2011
Catégorie : Bonnes adresses, Chefs, Presse & Médias

La presse en parle !

Beyrouth était souvent surnommée « le Paris du Moyen Orient » avant les ravages de la guerre, mais selon un article du New York Times datant du 1er juin, la capitale libanaise est sur le bon chemin pour redorer son blason.


Beyrouth était souvent surnommée «  le Paris du Moyen Orient  » avant les ravages de la guerre, mais selon un article du New York Times datant du 1er juin, la capitale libanaise est sur le bon chemin pour redorer son blason.
Joseph Asseily est le président de Beirut Hospitality, qui fait partie du groupe Solidere chargé de l’énorme projet de développement pour reconstruire le centre ville de Beyrouth avec 400 nouveaux hôtels de luxe, de et de nouvelles boutiques, parcs, fronts de mer, et lieux religieux et culturels.


Joseph Asseily a récemment indiqué qu’il était en train de faire venir des chefs internationalement connus à Beyrouth pour en faire la capitale gastronomique du Moyen Orient.
L’élite étoilée s’intéresse à Beyrouth, on sais déjà que les frères Pourcel y sont présent depuis quelques semaines, que le chef Alléno y ouvre bientôt, que l’enseigne Londonienne Zuma sera présente en 2012, le pâtissier parisien Eric Kayser et peut-être encore quelques grands noms de la cuisine mondiale…

La cuisine libanaise a manqué le coche des nouvelles tendances culinaires de ces dernières années, depuis la fusion jusqu’à la déconstruction et à la cuisine moléculaire, mais elle est riche en ingrédients frais et variés, et s’accompagne des vins libanais, qui ont beaucoup de succès.
Au liban, les chefs cuisiniers sont divisés entre le respect de la tradition culinaire et les nouvelles possibilités qui leurs sont offertes.
Kamal Mouzawak, restaurateur et activiste culininaire, dit, « La ‘Nouvelle Cuisine libanaise’ n’existe pas », mais d’autres chefs, comme Joe Barza n’en a cure, et prépare la « Nouvelle Cuisine libanaise » sans complexe, en travaillant des ingrédients et des préparations traditionnels comme le houmous.  » Pourquoi le houmous doit-il être fait avec du tahine ? « , demande-t-il, « Je vois plein de possibilités ».


Il ajoute « Nous avons les ingrédients. On a juste à réfléchir comment on doit les utiliser ». Il a ainsi créé un kebbé au poisson plutôt qu’à la viande, en enroulant du poisson autour de feuilles de vignes, ou encore du poulet farci au boulgour.
Une trentaine de nouveaux restaurants doivent ouvrir à Beyrouth dans l’année qui vient, dont un établissement fusion au menu franco-libano-marocain, et malgré les mauvaises langues, la nouvelle cuisine libanaise a de beaux jours devant elle.

Photos : restaurant Yazhou Beyrouth

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Un commentaire pour “Beyrouth : une explosion gastronomique !”

  1. mario

    03. oct, 2013

    existe-t-il au liban un restaurant ou la cuisine moleculaire est appliquée??

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