Grands sportifs : Y aurait-il de la superstition dans le rituel gastronomique ?

01 sept 2014
Catégorie : Presse & Médias

A F&S  copie Il semblerait que de nombreux grands athlètes ont des habitudes alimentaires précises et presque obsessionnelles avant les grands rendez-vous sportifs, en tout cas c’est intéressant de de suivre le raisonnement du journaliste Antoine Bancharel pour le Figaro version sport. Décidément la gastronomie n’en finie pas d’influencer le monde.

Quelques extraits …. Suivez le LINK ci-dessous pour retrouver l’article dans son intégralité.

gasquet

Richard Gasquet, superstitieux même au restaurant à New York  

LE SCAN SPORT – Pendant l’US Open, le Biterrois déjeune tous les jours au Serafina, un établissement italien au coin de Park Avenue et de la 61ème rue. Il commande toujours le même menu, sauf la veille de sa demi-finale en 2013…

« Je ne crois pas qu’il recommandera du filet mignon chez nous ». Carlo Silva, le maître d’hôtel du Serafina, toujours aux petits soins pour Richard Gasquet et plusieurs tennismen pendant le tournoi new-yorkais, s’en rappelle encore.

Ce fameux soir du 6 septembre 2013, alors qu’il s’apprête à jouer sa première demi-finale de l’US Open le lendemain (sa deuxième en Grand Chelem après Wimbledon en 2007), le Biterrois décide de changer ses habitudes, en commandant autre chose que son menu régulier.

Le lendemain, au stade Arthur Ashe, l’actuel 14e au classement ATP perd contre Rafael Nadal en 3 sets et son aventure s’arrête, alors qu’il a connu sa plus belle quinzaine à Flushing Meadows, voire même sur l’ensemble du circuit.

Jambon de pays, poulet et fruits rouges

«Je ne sais pas ce qui lui a pris, poursuit Carlo, d’habitude, il commande toujours la même chose, plus le riz que je lui fais moi-même, car nous n’en servons pas. Enfin si, mais c’est du risotto, donc ce serait trop lourd pour lui…».

En effet, les habitudes culinaires du résident de Neuchâtel sont très saines dans ce restaurant situé dans l’Upper East Side de Manhattan, à quelques encablures de Central Park. D’abord, prosciutto e bufalinni: jambon de pays en fines tranches, tomates et mozzarella. Ensuite, une poitrine de poulet en papillon, recouvrant l’ensemble de l’assiette et elle-même recouverte d’une salade roquette avec tomates en dés et une sorte de vinaigrette au citron vert. Puis une composition de fruits rouges en dessert. Tous les jours, le midi ou le soir, en fonction de son programme sur les courts.

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Chaque année, le même rituel

Il n’est pas le seul joueur à fréquenter le lieu. …/….

Mais «Ritchie» est le seul à venir tous les jours, chaque année. «Donc pour lui, le traitement est encore plus spécial». Il a bien sûr sa table habituelle, qui a changé, car la première était trop près de la fenêtre, ce qui motivait certains passants à sortir l’appareil photo… «Il est moins à l’aise maintenant, un peu serré même, mais c’est quelqu’un de simple qui ne s’arrête pas à cela. Et puis ainsi il est plus tranquille». Il peut aussi demander n’importe quelle faveur : «on fera toujours tout notre possible pour Richard», assure Alessandro, le manager, et Tina, la réceptionniste.

Un ancien de chez Ducasse

«Sauf lui servir un filet-mignon», s’amuse Carlo, qui a aussi travaillé pour Alain Ducasse. Y aurait-il de la superstition dans ce rituel gastronomique ? «C’est possible, pratiquement tous les sportifs sont superstitieux, surtout pendant les tournois», observe Carlo. On en connaissait une du natif de Béziers sur les courts: toujours servir avec la même balle lorsqu’il gagne le point – ce qui a eu le don d’énerver son adversaire au premier tour, Denis Istomin. Il semble qu’il en ait donc aussi en dehors. De là à croire que c’est pour avoir changé de menu qu’il s’est incliné pour la première fois à l’édition 2013, il n’y a qu’un pas…

Crédit photo : source le Figaro

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Un commentaire pour “Grands sportifs : Y aurait-il de la superstition dans le rituel gastronomique ?”

  1. Julie Michelin

    03. sept, 2014

    C’est assez marrant de voir à quel point la superstition, dans les sports individuels et surtout chez les pro, à un impact sur les habitudes des sportifs.

    Je pense qu’on doit retrouver à peu près le même syndromes chez des joueurs de poker ^^ (je dis cela en connaissance de cause).

    Tout se joue dans la tête !

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