Hélène Darroze : Mon défaut – la gourmandise -

11 fév 2014
Catégorie : Chefs, Presse & Médias

F&S Repérée par une lectrice assidue feminine bien sûr, une interview de la chef Hélène Darroze parue sur le magazine L’Express Style … derrière François-Régis Gaudry à la plume …. Vous en saurez plus sur la chef, ses rêves et ses envies …

À lire i-dessous ou en cliquant sur le LINK pour retrouver l’article dans son intégralité…

helene-darroze Frédéric Stucin/Pasco

Hélène Darroze : « être une femme n’a jamais été un handicap, au contraire »

La chef landaise, qui officie à Paris et à l’hôtel Connaught, à Londres, publie une nouvelle édition de son livre, Personne ne me volera ce que j’ai dansé. L’occasion de la soumettre à l’interview loto.

La chef Hélène Darroze tient les cuisines de son restaurant à Paris et de l’hôtel de luxe Connaught, à Londres. Elle publie une nouvelle édition de son livre à succès, Personne ne me volera ce que j’ai dansé (Le Cherche-Midi, 274 p., 35 euros), le récit d’une passion amoureuse pimenté de ses recettes fétiches. L’occasion de le faire passer au gril de l’interview loto : elle doit répondre à huit questions tirées au hasard parmi 49.

Si vous étiez quelqu’un d’autre, vous seriez…

Une chanteuse ! J’aurais aimé avoir la voix de Nancy Sinatra, de Janis Joplin ou de Nina Simone, moi qui n’ose même pas fredonner sous ma douche… Ce doit être une délivrance incroyable d’être sur scène! C’est décidé, en 2014, je prends des cours de chant, il paraît que c’est excellent pour apprendre à gérer son stress !

Quelle est la question que l’on vous a le plus posée ?

« Est-ce que c’est difficile d’être une femme dans ce métier ? » J’y ai droit à chaque fois, je n’en peux plus! Cette question est d’autant plus usante que je ne donne jamais la réponse attendue par les journalistes. Non, dans mon cas, être une femme n’a jamais été un handicap, au contraire! Je n’aurais jamais été aussi médiatisée dans ce milieu très masculin si j’avais été un homme !

 Chanel disait « Une femme qui aime est foutue »…

Comme je le raconte dans mon livre, j’ai vécu une passion amoureuse qui m’a dévorée, avec des moments d’extase et des périodes de détresse. L’amour est une lame à double tranchant: il galvanise et il fragilise… C’est pour cette raison qu’à certains moments de ma vie j’ai préféré m’en protéger et verrouiller mon coeur à double tour.

Votre vie est adaptée au cinéma. Qui tient le rôle ?

Je me suis toujours dit que, si mon livre était adapté au cinéma, le rôle devait revenir à Isabelle Carré. Je l’ai rencontrée il y a quelques années, nous avons été proches et je la trouve profonde, avec une certaine fragilité touchante. Et puis elle est très sensible à la cuisine…

Votre « beauty faux pas » ?

Je me maquille rarement, voire jamais, même quand je sors. Je ne sais pas si c’est mon côté garçon manqué ou la chaleur des fourneaux, mais je n’ai pas le réflexe.

Le défaut que vous revendiquez ?

La gourmandise, surtout quand je la pratique de façon excessive. J’aime tous les plaisirs simples, comme un oeuf à la coque avec des mouillettes de pain de campagne beurrées, mais j’ai aussi des péchés mignons que je suis résolue à réprimer. Je peux avaler une boîte entière de Krispy Kreme, ces donuts industriels à la crème pâtissière. Il y a quelques jours, à Londres, je posais avec ce guilty pleasure (plaisir coupable) pour un journal anglais. J’ai résisté, je n’en ai pas mangé une miette !

La question complémentaire : S’il ne fallait retenir qu’un plat de votre livre de recettes?

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photo : Frédéric Stucin/Pasco

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