» Un moment gastronomique inoubliable « 

10 oct 2013
Catégorie : Chefs, Presse & Médias

 F&S « Voilà une table de hauteur jamais hautaine, où l’on s’accorde l’art de se ruiner heureux. Surtout le meilleur Ducasse depuis longtemps ! «  – C’est en ces mots que Emmanuel Rubin sur le Figaroscope termine son article du jour, autant dire oublions vite le passé, regardons vers l’avenir. Ducasse recadre, Ducasse balaye, Ducasse fait place nette, Ducasse repart à la conquête… il était évident que la table du Meurice lui était destinée, d’ailleurs qui mieux que lui pouvait relever le défi de la reprendre ? – Ducasse s’impose en maître de la gastronomie à Paris, il règnera bientôt sur deux des cuisines des plus prestigieux Palace de Paris, un sans faute pour un chef qui en simplifiant son approche culinaire ( moins de gras, moins de sucre, moins de sel, moins de complication et plus de naturel ) confirme sa réussite.

 Meurice

Alain Ducasse La Baraque au Meurice – La critique d’Emmanuel Rubin

Au petit jeu des toques musicales qui amuse ces drôles d’orchestres que figurent  les tables de palaces, Alain Ducasse quitte le Plaza, succède à Alléno au Meurice, s’installe au pupitre et place Christophe Saintagne aux fourneaux des premiers solistes.

Ce pourrait s’arrêter là, entre troisième étoile attendue et litanie des signatures, si ce n’est qu’en investissant cette salle Grand Siècle à laquelle la météo des Tuileries offre une authentique gaieté, Ducasse retrouve comme un sourire. Moins glacé, plus sensible. Moins raide,  plus valsant. Une plume inspirée ferait toute une nouvelle d’un certain pâté de pintade, tant chaque recette fait ici ce qu’elle dit et dit ce qu’elle fait. C’est Montaigne qui tient la casserole. Du remarquablement français avec cette technique très sûre masquée par la pudeur, du génie dans les cuissons (moquant au passage et sans le dire la tyrannie des basses températures), du maintien dans les harmonies et suffisamment de chair pour que les superlatifs ne sonnent pas creux. Le grand chef annonçait une cuisine d’évidence, accordons-lui, en style et en supplément, le privilège des élégances. Voilà une table de hauteur jamais hautaine, où l’on s’accorde l’art de se ruiner heureux. Surtout le meilleur Ducasse depuis longtemps!

Avec qui? La femme de sa….. pour lire la suite et retrouver l’article dans son intégralité, référez vous au LINK

Le Meurice. 228, rue de Rivoli, Ier. Tél.: 01 44 58 10 10. Tlj. sf sam. et dim. Métro: Tuileries.

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