Grands restaurants, truffes, politiques et faux-culs

09 fév 2012
Catégorie : Brèves de Comptoir

Une de nos internautes nous communique un article paru sur le site atlantico.fr  (voir link ci-dessous) qui se fait écho d’un repas d’un des candidats à la présidentielle française dans une grande table parisienne. De droite ou de gauche, il semblerait qu’il soit définitivement politiquement incorrect de manger dans une grande table française et de payer cher une addition. Du Fouquet’s à maintenant le Laurent, les grands restaurants seraient-ils devenus infréquentables ?… avec une telle démagogie ambiante, l’économie du pays n’est pas prête de se relever… Bientôt faudra-t-il mettre en congés définitifs et à la rue toutes les équipes qui travaillent dans ces grands établissements car il serait mal vu de manger dans des établissements haut de gamme gastronomique alors que le monde entier nous les envie !… La France perd la tête et la mémoire !

François Hollande déclare la guerre à l’argent-roi (mais pas aux restaurants de luxe)

Addition indigeste (Publié le 2 février 2012)

François Hollande et Bernard Henri-Lévy se sont retrouvés cette semaine pour un déjeuner en tête à tête au très bling-bling Restaurant Laurent. Selon Le Parisien, c’est Pierre Bergé qui aurait réuni les deux hommes afin de « réchauffer » leur relation. On se souvient que le philosophe était proche de Ségolène Royal lors de la dernière élection présidentielle.

L’occasion sans doute d’évoquer ce brave « peuple de gauche » à l’une des tables les plus chères de Paris, et qui sait peut-être « ré-enchanter le rêve français » autour de la célèbre entrée « Truffes noires et salade de mâche, toasts « melba » » du chef… pour la modique somme de 140 euros.

François Hollande l’assure : il « n’aime pas les riches ». Pas de quoi l’empêcher d’organiser ses mondanités dans l’un des restaurants les plus chics… et les plus chers de la capitale. Si la rencontre devait permettre au candidat socialiste de reconquérir le cœur d’un BHL emballé par la fougue guerrière de Nicolas Sarkozy, elle aura surtout mis en évidence un certain éloignement de François Hollande avec le quotidien des Français.

Car quelle cohérence peut-on trouver à un politicien qui prononce le dimanche un discours enflammé contre « l’empire de la finance » et une société pervertie par l’argent-roi… et qui déjeune le mardi dans un quatre étoiles parisien (aux prix ridiculement élevés) avec l’un des représentants les plus emblématiques de l’intelligentsia germanopratine ?

Mais que peut bien penser le peuple de gauche à la lecture du menu du restaurant Laurent ? Les « Truffes noires et salade de mâche, toasts « melba » » à 140 euros ne constituent en effet qu’une entrée. François Hollande et BHL ont ensuite pu déguster un petit carré d’agneau pour 92 euros avant de terminer sur une note sucrée avec un ananas rôti pour la bagatelle de 30 euros. On n’ose imaginer les prix figurant sur la carte des vins…

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Un commentaire pour “Grands restaurants, truffes, politiques et faux-culs”

  1. supplisson

    15. fév, 2012

    merci pour simplement oser dire que mr hollande est comme tout le monde,il aime bien manger. Rien dans la presse pourrie.rien dans médiaspart, silence on mange chez les socialistes !!!

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