Naissance du couteau  » Jardin des Sens « … dans les mains de Claude Giraud

23 déc 2010
Catégorie : Art, Culture & Traditions

Vivez la création d’un couteau, et en l’occurrence, celui du Jardin des Sens.

Les opérations effectuées sont les suivantes :

1. Passage des mitres au lapidaire (il y a 4 mitres par couteau) pour dresser (aplanir et lisser) les faces d’appui.

2. Chanfreinage des perçages des mitres afin de recevoir les têtes de rivet.

3. Dressage des faces de contact des mitres appariées avec les plaquettes en os.

4. Chanfreinage puis polissage* et lustrage**  des mitres.

5. Dressage du manche de la plate semelle.

6. Préparation des rivets et rivetage des mitres.

7. Découpe des plaquettes en os de chameau : ajustage avec les mitres.

8. Perçage des plaquettes en os.

9. Façonnage du manche et réalisation des chanfreins sur le pourtour.

10. Démontage des plaquettes.

11. Polissage* et lustrage** du dos, des chanfreins et de la partie antérieure du manche.

12. Collage et rivetage des plaquettes.

13. Arase des rivets et polissage de la face des mitres.

14. Mise en place d’un écran en vue du lustrage de la face des mitres.

15. Lustrage de la face des mitres.

16. Lustrage à la flanelle de l’ensemble des pièces constituant le couteau.

17. Affutage.

18. Enlèvement du morfil.

19. Couteau terminé.

Un peu de technique :

Le polissage

Tout le façonnage du manche est réalisé par enlèvement de matière avec une bande abrasive.

L’ébauche donne une forme finie de la pièce mais avec un état de surface grossier, elle est réalisée avec un abrasif à gros grains (60) afin d’éviter les surchauffes de l’acier et des autres matériaux constituant le manche.

Pour parvenir à un état de surface dit « poli miroir » révélé par le lustrage, il est nécessaire que l’ébauche soit suivie d’un passage successif  de bandes abrasives aux grains de plus en plus fins (grains 120, 240, 500, 800) de telle sorte que les rayures engendrées par les abrasifs précédents soient effacées par les suivants.

Le lustrage

Cette action consiste à passer les surfaces à traiter sur une meule en coton enduite de pâte abrasive très fine.

L’opération comporte une ébauche et une finition.

Enfin, la superfinition viendra parfaire l’état de surface en ne laissant subsister que des défauts résiduels d’une taille inférieure au micromètre, cette opération est réalisée sur une meule de flanelle enduite de pâte abrasive extrêmement fine.

http://www.couteauxgiraud.fr/site/

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Un commentaire pour “Naissance du couteau  » Jardin des Sens « … dans les mains de Claude Giraud”

  1. bande abrasive

    29. sept, 2015

    Merci pour cet petit reportage. On voit ici toute la technique et surtout le coup de main indispensable à la réalisation d’un bon couteau Merci encore, Antoine

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