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En mai 2008, Jean-Yves Piccinalli décrochait la victoire au terme d’une semaine marseillaise de l’émission de M6 « Un dîner presque parfait ». Alésien aujourd’hui installé à Saint-Jean-de-Ceyrargues, son goût et son talent en cuisine n’ont pas échappé aux producteurs de l’émission qui l’ont relancé il y a quelques mois. Et il ne leur fut pas difficile de le convaincre de participer aux phases finales régionales.

Après l’Est de la France, lundi dernier, il sera demain, dès 20 h 45 opposé à trois autres candidats du Sud : Stacy (Manosque), Adrien (Toulouse) et Christophe (Avignon).
« Tout a été enregistré en une semaine au mois de mai dernier. Nous sommes allés à tour de rôle chez chacun et à l’issue des quatre dîners, trois candidats étaient retenus pour une nouvelle sélection… Le but c’était qu’à la fin, il n’en reste plus qu’un. Celui qui représentera le grand Sud et qui ira disputer les différentes étapes de la finale nationale avec pour parrains les frères Pourcel. » Des pointures de la gastronomie comme l’est Georges Blanc qui a accepté d’être le coach de Grégory, le vainqueur de l’émission diffusée le 7 septembre. Le tout sous le regard de Cyril Lignac, l’Aveyronnais propulsé par M6 sur le devant de la scène en d’autres temps.

Concernant son parcours, Jean-Yves Piccinalli n’en dira pas plus, laissant ainsi mijoter le suspense. Comme il l’a fait avec ses amis au cours des dernières semaines. Boucher de formation, il donne toujours des cours au CFA de Marguerittes. Mais son goût va vers la cuisine. Une passion, une vraie ! De celles qui vous font avaler des centaines de kilomètres avant de passer à la table d’un grand chef, digérer des dizaines de livres de recettes et boire les paroles de tous les cuisiniers côtoyés.
Dans ce domaine, il a ses références de proximité. « Alain Reymond est le premier qui m’a accueilli dans ses coulisses de l’Auberge de Saint-Hilaire, et a accepté de partager quelques-uns de ses secrets. Aujourd’hui, je profite des conseils d’un Alésien d’origine installé dans l’Uzège. Jérôme Nutile, le chef du Castellas à Collias, m’a aidé à travailler les plats et permis de progresser. » Car passer du plaisir de régaler ses amis autour de quelques plats canailles, à l’exécution de recettes sans cesse plus complexes sous le regard des caméras, le pas n’est pas évident à franchir.
Bien préparé, Jean-Yves Piccinalli était confiant au printemps, à la veille de la semaine de tournage. On saura ce soir si cela a suffi !