Confidences : Xavier Darcos élevé aux gibiers en sauce et aux faisans aux choux….

27 août 2009
Catégorie : Non classé

Un article de l’Express dont le lien a été envoyé par un fidèle lecteur du blog, intitulé  » Darcos et la gastronomie «  on y apprends que certains de nos Ministres sont Gourmands et passionné de cuisine !

Pour Xavier Darcos rien d’étonnant puisqu’il avait crée le Salon du livre Gourmand de Périgueux quand il était encore Maire de la Ville….

Alors comme d’hab, soit vous suivez le lien, soit vous lisez l’article ci-dessous.

www.lexpress.fr/actualite/politique/darcos-et-la-gastronomie_781668.html

Le Ministre et le cuisinier étoilé Alain Ducasse partagent la même passion pour la gastronomie. Ils se retrouvent, dès qu’ils le peuvent, autour d’une bonne table. Rencontre.

« Mais tu bois quoi ? Un Campari-champagne ? » Xavier Darcos, homme à disserter une soirée entière sur une dive bouteille et membre du très fermé Club des Cent – confrérie huppée de gourmets tatillons – esquisse une moue dubitative. Campari-champagne, quel étrange mélange ! Mais quand l’alchimiste se nomme Alain Ducasse, on fait preuve d’esprit d’aventure. « Allez, fais-moi goûter… » C’est cela, l’amitié: simple comme un verre partagé. Le chef gascon multi-étoilé, à la tête d’un empire dédié au bien-vivre, et le nouveau ministre du Travail, discret gastrolâtre, datent le début de leur amitié à 1996. Xavier Darcos, alors adjoint au maire de Périgueux (Dordogne) et créateur, en 1990, du Salon du livre gourmand, avait invité le grand cuisinier à l’événement. Au dîner d’inauguration, les deux épicuriens se sont retrouvés côte à côte, respectivement accompagnés de leurs nouvelles compagnes – les futures Laure Darcos et Gwenaëlle Ducasse. « Ce fut un double coup de foudre », résume Xavier Darcos.

Depuis, les deux couples se voient aussi souvent que possible. Celui qui a un emploi du temps de ministre n’est pas celui que l’on croit. Alain Ducasse, propriétaire de plus de 20 établissements répartis sur tous les continents, et naturalisé monégasque depuis juin 2008 – un sujet sensible entre les deux amis – passe seulement une centaine de jours par an en France. Le hasard leur permet parfois de se voir hors du territoire, comme en septembre 2008, lorsque le couple Darcos, en déplacement officiel à New York, est allé dîner chez Adour, propriété d’Alain Ducasse. Le chef, en tournée surprise aux Etats-Unis – il prévient rarement ses équipes de sa venue – l’a rejoint à sa table.

Gastronomie et politique

« Nos dîners s’organisent quasiment toujours au dernier moment », confie Xavier Darcos. Mais surtout au bon moment. « En juin 2005, le jour où j’ai appris que je n’étais pas nommé dans le gouvernement Villepin, personne ne m’a appelé. Sauf Alain. Il m’a dit: « Si tu ne fais rien ce soir, viens donc dîner avec moi ! » Ce jour-là, les Ducasse et les Darcos se retrouvent chez Benoit, bistrot de la rue Saint-Martin, à Paris, à la table n° 1, la première dans l’entrée, à droite. Depuis, ils aiment y retourner. C’est même le lieu (et la table) qu’a choisi Alain Ducasse pour la rencontre organisée pour L’Express. « Quand on se voit, on parle invariablement de la même chose ! De bouffe et de politique ! » poursuit Xavier Darcos avec un rire. « Mais, attention, moi, je ne fais pas de politique. Quand je dis quelque chose, je le fais ! », précise Alain Ducasse, moqueur. « Oh, arrête, tu l’as eue, ta TVA à 5,5 % ! » lui répond le ministre de François Fillon, en avalant une gougère.

Xavier Darcos, dernier d’une famille de huit enfants dont la mère est une excellente cuisinière – avec comme spécialité les gibiers en sauce, notamment le faisan au chou – aime se mettre aux fourneaux. Les dîners du couple sont connus pour réunir la fine fleur de la gastronomie. Dans son nouvel appartement au ministère du Travail, il vient d’acheter des étagères, plus solides que les précédentes, pour ranger tous ses livres de recettes. « La cuisine occupe une place disproportionnée dans ma vie, reconnaît Xavier Darcos. C’est un milieu très confraternel, généreux, où l’on est heureux de donner du bonheur. » « Exactement comme en politique, n’est-ce pas ? » lance Ducasse. Silence. C’est cela l’amitié: se comprendre sans parler.

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