Le monde des affaires se donne rendez-vous dans les Palaces Parisiens aux petits déjeuners

23 avr 2014
Catégorie : Actualité Chefs & Restaurant, Presse & Médias, Tendances

F&S C’est devenu le rendez-vous des affaires, les grands patrons raffolent de ces moments de calme et de détente avant d’attaquer des réunions ou des conseils d’administrations. En effet les petits déjeuners dans les salons cossus des palaces parisiens deviennent les endroits incontournables pour faire des affaires et y croiser les patrons du CAC 40 ou les politiques en vue.

Devant les palaces parisiens le matin en semaine, dès 8 heures, les grosses cylindrées avec chauffeurs déposent des têtes connues du monde des affaires et de la finance. C’est là dans les discrètes salles de petit-déjeuners ou dans les lounges des grands hôtels qu’autour d’un chocolat chaud, d’un café ou d’un thé, se dégustent les brioches et croissants au beurre fait maison et se concluent des affaires.

L’avantage du matin, c’est que les rendez-vous sont plus calmes, constructifs et sereins, en général tout ce beau monde arrive reposé de la nuit, et la boisson chaude du matin fait partie du rituel rassurant du petit-déjeuner auquel les Français sont très attachés.

On savait que la galerie du Plaza Athénée était très prisée, de même que les salons du Royal Monceau ou du Bristol à deux pas de l’Élysée, mais avec deux nouveaux Palaces le Shangri-la et le Péninsula, c’est dans le 16 éme arrondissement que les grands patrons devraient bientôt trouver leurs nouvelles destinations en vogue pour les petits-déjeuners.

Le magazine Capital a mené son enquête auprès de trois des palaces parisiens où l’ont croise le plus de PDG et de banquiers d’affaires… Lisez ci-dessous… ou cliquez sur le LINK pour retrouver l’article dans son intégralité.

plaza-athenee

Les palaces parisiens en vogue pour les petits déjeuners d’affaires

Prendre son café dans un de ces palaces, c’est être sûr d’y croiser le gratin des affaires. Notre test.

Ah, la brioche du Plaza Athénée ! Les habitués des petits déjeuners très sélects du palace de l’avenue Montaigne l’évoquent toujours avec gourmandise. Pas de chance, l’hôtel est fermé jusqu’en avril pour travaux, tout comme le Ritz et le Crillon, eux aussi en rénovation. Profitant de ces fermetures, les palaces concurrents font tout pour séduire les grands patrons en mal de croissants. «C’est devenu un vrai business, car le traditionnel déjeuner d’affaires tend à disparaître au profit des petits déjeuners de travail», explique Thierry Marx, le médiatique chef du Mandarin Oriental.

D’autant que, comme il l’avoue lui-même, c’est aussi «le service le plus rentable de la journée» pour les cinq-étoiles, qui facturent en moyenne 45  euros la formule continentale. Pas si cher pourtant, comparé aux tarifs pratiqués à l’heure du déjeuner. D’autant que prendre son café dans un palace, c’est avoir l’assurance de pouvoir parler affaires dans un cadre agréable et de croiser quelques-unes des figures les plus connues du business.

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LE ROYAL MONCEAU.

Avec sa déco signée Philippe Starck et ses gaufres du pâtissier Pierre Hermé, le palace de l’avenue Hoche est devenu, depuis sa réouverture il y presque quatre ans, un incontournable des petits déjeuners d’affaires (65% de la clientèle en semaine). Son secret ? «Nous sommes presque les seuls à proposer encore un vrai buffet», explique le chef Laurent André, qui mise aussi sur des tarifs plus aborda­bles que la concurrence (10  euros la corbeille de trois viennoiseries, soit le prix d’un simple café au George V ou au Meurice).

Sa grande salle, pourtant bruyante, a su ­séduire les patrons : le P-DG de Nexity, Alain Dinin, vient presque tous les matins. Jean-Paul Baudecroux, le président du groupe NRJ, et Olivier Roussat, P-DG de Bouygues Telecom, sont également des habitués. Tout comme Grégoire Chertok, associé gérant de la banque Rothschild, aperçu récemment à quelques tables du pré­sident du conseil de surveillance de Schneider Electric, Henri Lachmann. 
Sur le côté de la salle, des alcôves enveloppées d’épais rideaux permettent les réunions plus discrètes.

Il n’est pas rare d’y voir François-Henri Pinault, le P-DG du groupe ­Kering, dont le siège est à côté, ou Sidney Toledano, patron de la maison Christian Dior.

salon Royal Monceau

MANDARIN ORIENTAL.

Décoré par Sybille de Margerie, la sœur du patron de Total, le navire amiral du géant hong­kongais de l’hôtellerie de luxe est piloté par la star des fourneaux Thierry Marx. Carmignac Gestion, La Financière de Rothschild, le cabinet d’avocats Salans… Tous apprécient, en voisins, ses menus aux intitulés exotiques : 5 heures, Paris s’éveille ; New York-New York ; Tokyo et Hong Kong (de 47 à 58 euros).

«Certains hommes d’af­faires viennent tous les matins, mais on observe un pic les mercredis et jeudis», ­explique le chef, qui mise beaucoup sur ses salons privés. Le brunch du week-end (100  euros par personne)­ séduit les people, comme ­Jamel Debbouze et sa compagne Melissa Theuriau.

Mandarin oriental paris

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