Les chefs des restaurants des Musées de France

04 juin 2015
Catégorie : Actualité Chefs & Restaurant, Chefs, Presse & Médias

F&SC’est sur le magazine Le Point numéro 2228 de la fin de ce mois de mai 2015 que le journaliste Thibaut Dannacher consacre 3 pages aux restaurants que signent les grands chefs dans les musées en France.

Ainsi ce sont 5 chefs étoilés qui signent les cartes des restaurants de 5 Musées nationaux ou privés, qui attirent les visiteurs par centaines de milliers.

Le Point Mai 2015

Dans l’article, vous irez à la rencontre du Chefs Gérald Passédat à Marseille qui exploite toute la restauration du Mucem ( Musée des Civilisations de l’Europe et des Civilisations ) inauguré en 2013, le restaurant est situé dans l’énorme et exceptionnel signé par Rudy Ricciotti.

Vous vous découvrirez le restaurant – Le Franck – ( du prénom de l’architecte américain Franck Géhry ) de la toute nouvelle Fondation Louis Vuitton dans le Bois de Boulogne avec aux fourneaux le chef Jean Louis Nomicos.

Le Point Mai 2015

Vous resterez sur Paris avec Éric Fréchon le chef du « MiniPalais «  situé dans l’enceinte du Grand Palais sur les bords de Seine dans le 8 éme arrondissement.

Vous prendrez la route du sud pour faire escale à Rodez où les Bras Père, Frères et fils, s’occupent du restaurant – Café Bras – au tout nouveau Musée Soulages inauguré en 2014.

Vous terminerez par le restaurant – Insensé – au Musée Fabre à Montpellier signé par les frères Pourcel.

Le Point Mai 2015

Si les Musées dépendent des Communes, des Communautés de communes, des agglomérations, ou s’ils sont nationaux dépendant de l’État français et de ses administrations, il est difficile de faire une généralité de leurs modes de fonctionnement.

Ce sont en général les commissaires généraux des Musées qui gèrent l’intégralité des lieux sur place. Les restaurants n’appartiennent pas aux chefs, en fonction des Musées, ce sont des concessions commerciales qui sont octroyées aux restaurateurs qui exploiteront.

En contre partie, ils payeront un loyer, souvent indexé d’un pourcentage appliqué sur les ventes, ces concessions sont octroyées pour un nombre d’année définies et remises sur le marché des appels d’offres en terme de contrat. Chacun des Musées négocie la durée, et les conditions, il est donc difficile d’établir une règle.

Il est en tout cas évident que plus le Musée est populaire et plus le Musée organise des expositions évènementielles, plus le restaurant du Musée fonctionnera et s’assurera de remplir sa salle. En 2014 l’ouverture du Mucem à Marseille fut un évènement très médiatique qui a assuré un afflux très important de clients. De même en 2015, le focus médiatique a été porté sur le Musée Soulages à Rodez qui a généré une grande vague de visiteurs.

Le plus compliqué, ce n’est donc pas de faire vivre le restaurant d’un Musée lorsqu’une grande exposition est présentée dans un Musée, par contre lorsque seules les expositions permanentes sont présentées, les chutes de fréquentations peuvent être estimées à plus de 30 à 40 % de baisse de fréquentation en rapport avec celles du Musée en période d’exposition majeure.

Il faut donc arriver a attirer une clientèle qui ne soit pas dépendante du Musée, pour cela il vaut mieux être dans un centre ville actif ou dans une zone touristique, disposer d’un accès en dehors de l’enceinte du Musée, tout ceci permet de remplir les restaurants également les jours de fermeture des Musées et le soir au dîner. En quelques mots, il faut par la qualité du lieu et la prestation culinaire arriver à exister sans être dépendant de l’activité du  Musée dans lequel se trouve le restaurant.

Le Point Mai 2015

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