Fukushima, qui peut encore croire que les poissons contaminés resteront sur zone ?

19 jan 2013
Catégorie : Presse & Médias

Des poissons extrêmement radioactifs pêchés au large de Fukushima

Un poisson pêché à des fins de contrôle près de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima présente un niveau impressionnant de contamination radioactive, plus de 2 500 fois supérieur à la limite légale fixée par le Japon, a annoncé vendredi l’opérateur du site atomique.

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a déclaré avoir mesuré dans un poisson appelé « murasoi » une quantité de césium radioactif égale à 254 000 becquerels par kilogramme, soit 2 540 fois la limite de 100 becquerels/kg définie pour les produits de la mer par le gouvernement.

Le poisson de roche, proche des sébastes, a été capturé dans la baie à proximité de la centrale Fukukshima Daiichi située sur la côte nord-est du Japon, au bord du Pacifique.

 Souvenez-vous, il y a bientôt un an, le complexe nucléaire a été victime, le 11 mars 2011, d’un gigantesque tsunami qui a saccagé quatre des six réacteurs, dispersant dans la nature d’importantes quantités de substances radioactives.

Pour éviter que les poissons hautement contaminés ne partent trop loin au risque d’être consommés par d’autres espèces ou pêchés, Tepco va installer de nouveaux filets alentour, mais n’est-il pas déjà trop tard. La gestion du risque par Tepco est loin d’avoir été à la hauteur des risques et de la contamination. Qui peut encore croire que les poissons sont restés sur la zone et que l’eau contaminée s’est suffisamment diluée dans les océans pour éliminer tout risques ? Lors de la catastrophe de Tchernobyl, on avait essayé de faire croire que le nuage radioactif ne passeraient pas les frontières, on en connaît aujourd’hui les conséquences.

Plusieurs restrictions ont frappé ou concernent encore des aliments de la préfecture de Fukushima et de provinces voisines, le gouvernement ayant durci l’an passé les normes légales.

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3 commentaires pour “Fukushima, qui peut encore croire que les poissons contaminés resteront sur zone ?”

  1. Aizen

    20. jan, 2013

    Installer des filets, c’est une idée encore une fois ridicule. Tepco…depuis le début ils réagissent comme des bras cassés… Comme si les filets arrêtaient la contamination. L’eau contaminée circule et a toujours circulé librement, car l’océan est en mouvement constant! C’est logique. Les poissons ne restent évidemment pas sur place. La preuve, on a bien retrouvé du thon hautement contaminé sur la côte ouest américaine. Les débris du tsunami ont aussi atteints Hawaii, le Canada, les Etats-Unis…pour ma part, c’est bien dommage mais je ne mange plus de poisson du pacifique. Je ne mange d’ailleurs plus de produit de la mer en provenance du Japon (pas de bonite, pas d’algues…)
    Je n’achète d’ailleurs presque plus de produit japonais, sauf une fois de temps en temps, et en provenance du sud du pays. (surtout pas de champignons non plus, il faut être très vigilent pour le thé, le riz…)

    Le problème de la contamination est majeure au Japon, car toute la chaîne alimentaire a été contaminée. La situation s’aggrave encore d’avantage car le gouvernement a répandu la nourriture du Tôhoku en encourageant les japonais des 4 coins de l’archipel à acheter des produits en provenance de Fukushima et des préfectures proches. Il fallait bien continuer à faire tourner l’économie, voyez vous, et ce, meme au détriment de la santé de la population.

    Les tests officiels ne sont pas scrupuleusement effectués en tout cas, et j’ai des amis ayant du investir dans un scintillateur de becquerels capables d’analyser et de mesurer le taux de contamination de cesium 134 et 137 / Kg contenu dans la nourriture.

    Le constat est affligeant. On en détecte chaque jour dans les produits vendus au supermarché.

    En France, il y a aussi de quoi se scandaliser, car depuis 2011, l’union européenne a décidé de rehausser le taux maximum autorisé de radioactivité dans la nourriture.

    Ainsi, nous ne sommes à l’abris de rien. Sauf si nous n’en n’achetons pas…je pense que si nous analysions tous les produits d’importation nous aurions quelques mauvaises surprises.

    C’est vraiment triste de devoir constater tout cela. En tout cas, je trouve cela positif que des acteurs culinaires s’intéressent à cette thématique épineuse en posant les deux pieds dans le plat. Vous avez bien raison, il faut en discuter, l’information est cruciale.

  2. Szamosfalvi Albert

    20. jan, 2013

    Je suis pas habile de lancer des Pétitions , mais la cause de la nourriture Japonais vaut bien une messe .
    Je propose de lancer le FFJ , le « Food For Japon  »
    C’est un vrai problème , surtout pour les gosses !

  3. Labsolu Revue

    22. août, 2013

    Mourons en silence et oublions les enfants !

    Rappel :
    Radioactivité = Cancers
    Pesticide = Cancers

    Pas de centrales nucléaire = bougies
    (c’est faux mais tout le monde y croit sauf les Allemands).

    Allez, retournons au boulot et payons ! Jusqu’à ce que mort s’en suive !

    Malgré cela notre époque est une des meilleure que l’humanité ai connue en terme de confort et de santé.

    C’est dire si il est temps que l’expérience humaine prenne fin !
    Profitez-en bien et éviter de faire des malheureux.

    Bien amicalement.

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