Romain Grosjean… Le Bocuse des circuits de Formule 1

28 mar 2012
Catégorie : Pour le Fun, Presse & Médias

ROMAIN GROSJEAN  Passionné de Gastronomie.

« Je fais revenir oignons et champignons. J’ajoute mon boudin ­dégraissé et je flambe l’ensemble au cognac, sans oublier persil, sel, poivre, et une pointe de piment de Cayenne. Pour la touche suisse, je prépare ensuite deux roesti dans une poêle chaude pour qu’ils soient grillés à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Et j’enfourne le tout à 160 degrés. Au moment de servir, dans une petite cocotte, je verse ma sauce à base d’échalote, crème, moutarde et vin blanc. C’est prêt ! »

Plutôt atypique, ce pilote franco-suisse, coureur sur les circuits de Formule 1 et passionné de cuisine. Sa recette du Parmentier de boudin noir revisitée, on la retrouve dans l’hebdomadaire Paris Match de la semaine en cours, où il est qualifié de Bocuse des circuits. Nous en avons pioché quelques confidences pour le Blog Pourcel.

A moins de 26 ans, le chef en herbe a repris le volant et rayonne au volant de sa Lotus. Il est devenu la nouvelle coqueluche des paddocks. Pourtant, en 2010, après seulement sept courses disputées sous les couleurs du constructeur français Renault, il est débarqué avant d’avoir pu faire toute la démonstration de son talent, il a failli à ce moment-là quitter la F1. Protégé de Flavio Briatore, Romain Grosjean est un surdoué du volant, il a gagné dans toutes les catégories avant de se frotter à la F1.

S’il revient plus fort aujourd’hui en F1, Romain Grosjean le doit à sa détermination, bien sûr, mais aussi… à la cuisine, son autre passion. « Ça m’a pris en 2009, quand Renault m’a demandé de perdre du poids pour tirer le meilleur parti du nouveau système de récupération d’énergie au freinage. Au bout d’un moment, “haricots verts/poulet”, j’en ai eu marre. » Pour améliorer l’ordinaire, Romain élabore des petits plats. Il fait la connaissance d’un restaurateur parisien, Le Père Claude, chez qui il vient régulièrement donner un coup de main.

L’élève est doué au point d’envisager très sérieusement une reconversion dans l’art ­culinaire. Passionné de gastronomie, son péché mignon c’est le foie gras, il participe aux journées portes ouvertes des écoles de cuisine et dans l’esprit du pilote, son après-carrière est tout tracé, il a l’intention d’ouvrir un hôtel-restaurant avec son amie, elle-même journaliste télé. Ils ont déjà trouvé son nom, mais c’est un secret !

L’article ne dit pas si c’est lui qui sera chef en cuisine ?

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