Snacking des Chefs… les chefs se mettent en scène pour créer des sandwichs

18 fév 2012
Catégorie : Actu Pourcel France, Events & Party

Jacques Pourcel était parrain du Snacking des Chefs sur le Salon  » Sandwich & Snack Show  » qui se tenait au Parc des expositions, Porte de Versailles à Paris. Ce salon est devenu un incontournable des nouvelles tendances de la restauration rapide, à tel point que l’on voit chaque année le salon prendre de plus en plus d’ampleur. Toutes les innovations en termes de produits préparés, d’emballages, de modes de cuissons, de conservation… sont présentes sur cet évènement incontournable pour qui veut se créer un point de vente snacking et sandwich.

Au Sandwich & Snack Show de Paris, qui a accueilli au total plus de 10 000 visiteurs ces 15 et 16 février, on a mis en lumière les tendances du secteur. Et les chefs transformèrent, lors du Snacking des Chefs évènement organisé par Sébastien Ripari, ces repas basiques en des créations qui mériteraient presque d’être servies sur des assiettes dorées. Plusieurs chefs se sont succédés comme Thierry Marx, Gilles Choukroun, Alain Alexanian, Flora Mikula… La création et l’innovation étaient donc au rendez-vous du salon, et le public passionné par les nouvelles tendances était donc venu nombreux.

Le Chef Jacques Pourcel présenta sur la scène du Snacking des Chefs deux sandwiches, un aux truffes et l’autre aux calamars et betteraves. L’ensemble des chefs ont été accueillis par le journaliste, grand connaisseur de l’univers de la gastronomie, Éric Roux, qui ne manqua pas d’éclairer le public sur les différentes origines des produits qui étaient présentés.

Les sandwiches gourmets sont de plus en plus tendance en France, un pays où la bonne nourriture et la gastronomie ont une place importante dans la conscience nationale. Dans son état des lieux du marché de la restauration rapide en France, le salon professionnel prend souvent comme exemple Cojean comme leader sur les produits haut de gamme, et a observé qu’une tendance plus large était en train de se dessiner, notamment avec des chefs classés dans les grandes tables qui ouvrent leurs propres boutiques de sandwiches.

Le marché de la vente au comptoir, qui englobe les produits alimentaires vendus à emporter (sandwiches, hamburgers…) et les plats prêts à réchauffer, souvent vendus avec couvert incorporé (salades, plats micro-ondables), représente un marché qui a progressé de plus de 66 % entre 2004 et 2011.

La star des sandwiches : les grands chefs pourront se pencher longtemps dessus, la vedette incontestable de la vente à emporter restera le « jambon-beurre », star du sandwich ! C’est celui qui, depuis des années, remporte les suffrages des papilles des Français, vendu environ 2,64 €, il correspond à la demande la plus forte.

Diversifications et tendances : le marché de la vente à emporter explose et se diversifie. Soupes, burgers bio, pâtes en « box » ou encore plats mitonnés au wok, tout est bon pour attirer les gastronomes pressés. Rien qu’avec les sandwiches, le chiffre d’affaires, sans compter le succès inconditionnel des pizzas. Dans les allées du salon Sandwich & Snack Show, on sent bien que le marché est juteux. Chaque stand y va de sa nouveauté, de son petit plus pour capter les ultimes réticents. Mais ils sont rares, désormais, à résister à l’appel de la restauration rapide.

Un repas sur quatre est pris à emporter au travail : un sur deux pendant un voyage. La raison de ce succès ? « Les Français sont fans de vente à emporter, aux Etats-Unis, 50 % de la vente alimentaire est à emporter, elle atteint 49 % en France. Mais, contrairement aux Américains, les Français ne mangent pas en mouvement et, de par leurs racines culinaires, ils veulent de la très haute qualité. »

Un marché très parisien : le gourmand de France ne veut pas uniquement de la mayonnaise et de la friture, il cherche les produits bio, de la viande de qualité et les fameux cinq fruits et légumes par jour. Mais, crise oblige, s’il est parfois prêt à mettre la main au porte-monnaie pour déguster de bons petits plats à emporter, il ne veut pas non plus faire de folies ! « Certaines enseignes très chères plaisent beaucoup aux urbains. Mais elles ne sortent souvent pas du périphérique parisien.

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