Fruits de mer et crustacés sur un plateau lors de la 1ère Coupe du Monde des Écaillers !

26 jan 2012
Catégorie : Actu Pourcel France, Chefs, Pour le Fun

Il ne fallait pas rester les pieds dans les mêmes bottes, dimanche dernier au salon Agecotel à Nice, pour concourir à la performance de réalisation de plateaux de coquillages. En effet, trois heures et pas une minute de plus, c’est ce qui était accordé aux 24 candidats de douze pays qui ont participé à la réalisation d’impressionnants plateaux de coquillages lors de la première «  Coupe du Monde des Écaillers « .

Un concours organisé par le chef Marcel Lesoille qui avait réussi à réunir autour de lui des écaillers hors pairs, qui impressionnèrent le public et les membres du jury, par leur savoir-faire, leur dextérité et leur créativité. Écailler, c’est un vrai métier qui demandent de l’expérience, une profession qui se perd car pas reconnue officiellement et dont aucune formation professionnelle existe. Alors que la demande existe sur le marché de la restauration traditionnelle.

Lors des épreuves, plusieurs critères permirent de noter les candidats, notamment l’ouverture des 4 catégories d’huîtres sélectionnées pour les plateaux de coquillages, dont bien sûr les plus difficiles à ouvrir étaient les plates. Pas question de voir les coquilles abîmées, des trouver des morceaux de coquilles dans l’huître, de trouver les huîtres sans eau, ni même de ne pas retrouver l’huître totalement intacte. Par ailleurs, il fallait ouvrir les oursins, les moules, les palourdes, les clams… un travail d’orfèvre !

Durant les trois heures imparties, il fallait donner une forme originale aux plateaux de coquillages, mais aussi faire en sorte que les fruits de mer et les crustacés soient mis en avant et présentés de façon appétissante. Tous les coquillages devaient être présentés sur glace pilée.

Treize pays se confrontèrent ce jour-là, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, le Maroc, l’Algérie, la Turquie, le Sénégal, la France, Israël, le Canada… nous pouvions que regretter l’absence des pays du continent asiatique et de l’Europe du nord.

Les plateaux présentés étaient de vraies œuvres d’art, tout en équilibre, ils faisaient honneur aux produits de la mer… une seule envie : se mettre autour d’une table et déguster. L’esthétique et la présentation des plateaux de coquillages comptaient beaucoup pour remporter le prix, mais aussi les notions d’hygiène, de propreté dans le travail réalisé, d’organisation, de respect des produits… autant dire que le challenge n’était pas aisé.

Le plateau du gagnant : le candidat italien.

Au fur et à mesure que les différentes épreuves d’élimination avançaient, le public était de plus en plus nombreux à se passionner pour ce concours, et sur les gradins, les fans et supporters des équipes commençaient à se faire entendre. Un évènement qui aura marqué plus d’un participant et le jury également impressionné par la dextérité des écaillers.

Le candidat israélien termina troisième, après une prestation exemplaire, quant au Français, il termina second.

Marcel Lesoille, organisateur du concours, le candidat israélien, et les jumeaux Pourcel.

Le candidat italien, vainqueur de la 1ère Coupe du Monde des Écaillers.

Le moment est venu de la remise des prix, dont un chèque de 3 000 euros pour le vainqueur.

Les frères Pourcel, Marcel Lesoille, les propriétaires du Bistrot de Turin à Nice, et M. Roumegous, producteur d’huîtres.

Les frères Pourcel, présidents du concours et l’ensemble des candidats à l’arrière.

www.agecotel.com

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