Depuis l’angle du comptoir… de tout et de rien !

13 juin 2011
Catégorie : Brèves de Comptoir

Le meilleur cacao du monde se trouve au Venezuela : Les experts en cacao sont formels, pour trouver le meilleur cacao au monde il est nécessaire de marcher trois jours à travers la jungle vénézuélienne pour atteindre le village de Chuao. Les habitants de cette petite bourgade utilisent des méthodes séculaires afin de produire un grand cru que les meilleurs chocolatiers au monde convoitent. Près de 45 % des habitants de cette localité travaillent dans la production de cacao. Leur cacao est le meilleur du monde, c’est certifié et des experts de nombreux pays le confirment. «
Nous utilisons des méthodes artisanales, inchangées depuis 400 ans ». Les habitants du village cultivent le « criollo », la variété de cacao la plus chère et la plus rare. Les fèves de Chuao sont encore plus exceptionnelles car elles bénéficient à la fois d’un savoir-faire ancestral et d’un micro-climat, mais également d’une terre généreuse et d’un subtil mélange de soleil et d’ombre. Le cacao de Chuao possède une gamme d’arômes très particulière. Une touche qui modifie la saveur de tout un chocolat. Mais cette production est rare, le village ne cultivant que 18 à 20 tonnes par an contre 20 000 tonnes uniquement pour le Venezuela.

L’opéra Garnier qui abritait déjà les danseurs étoilés, accueillera bientôt entre ses murs un chef étoilé, Christophe Aribert. C’est le chef Nicolas Lebec qui était pressenti dans un premier temps pour prendre la concession, mais le chef s’était retiré il y a quelques mois. Actuellement à la tête du restaurant isérois Les Terrasses, le chef Christophe Aribert est titulaire de deux macarons au guide Michelin, il prendra les rênes, à partir du 27 juin, du futur restaurant de ce temple de la danse. Celui-ci a été choisi notamment pour son approche de la cuisine à la fois classique et contemporaine. Il se montre très fier de pouvoir être « le premier à écrire une carte dans un lieu aussi chargé d’histoire ». Ce nouveau lieu de gastronomie au sein du palais Garnier, dont l’inauguration a été reportée à maintes reprises depuis 2009, devrait être ouvert tous les jours, de 7 h à minuit. Pour un tarif de 60 euros, vous pourrez déguster un repas comprenant une entrée, un plat et un dessert.
www.grand-hotel-uriage.com/christophe-aribert-les-terrasses.php

Enchère record de 30 000 euros pour du Veuve-Clicquot de 200 ans : Une bouteille de champagne Veuve-Clicquot de 200 ans, faisant partie d’une cargaison retrouvée l’été dernier dans une épave au fond de la Baltique, a atteint l’enchère record de 30 000 euros vendredi 4 juin, lors d’une vente dans l’archipel d’Aaland. Jusque-là, la bouteille de champagne ayant atteint le plus haut prix lors d’une vente aux enchères était un Dom Pérignon rosé de 1959 vendu 27 600 euros en 2008. Une bouteille de Juglar – une maison de champagne chalonnaise disparue depuis – récupérée dans la même épave a été adjugée pour 24 000 euros. « L’acquéreur vient d’Asie et le même acheteur a acheté les deux bouteilles, le prix de départ pour chacune de ces bouteilles avait été fixé à 10 000 euros. Les deux bouteilles vendues vendredi faisaient partie d’une cargaison retrouvée en juillet 2010 dans l’épave d’une goélette qui a sombré entre 1825 et 1830 près de l’archipel autonome finlandais d’Aaland. Le gouvernement local a fait savoir que le produit de cette vente aux enchères serait reversé à des associations de défense de l’environnement dans la Baltique, de promotion de l’archéologie marine et de l’histoire maritime.

Le Plaza Athénée  à Paris lance un chantier de 100 millions d’euros : L’hôtel 5 étoiles de l’avenue Montaigne va lancer un vaste chantier de rénovation, concernant les trois immeubles mitoyens qu’il vient d’acquérir sur l’avenue Montaigne et les rues adjacentes, ainsi que ses espaces publics. L’hôtel vient d’obtenir la nouvelle distinction « Palace » et lance donc un grand chantier de rénovation d’un montant proche de 100 millions d’euros. La direction de Dorchester Group est également propriétaire de l’hôtel Meurice à Paris. L’achat des trois immeubles d’une superficie totale de 5 000 mètres carrés aurait déjà coûté au Sultan de Brunei, propriétaire du groupe, près de 100 millions d’euros. Un concours a été lancé pour sélectionner un architecte d’intérieur, il sera choisi parmi trois candidats : Bruno Moinard, qui a notamment aménagé le siège parisien d’Hermès et les boutiques de la marque Cartier, Jean-Louis Deniot, une des stars montantes de la décoration française, qui a déjà rénové l’hôtel Récamier à Paris, et enfin le favori, François-Joseph Graf, l’un des décorateurs préférés des grandes fortunes françaises et étrangères, qui n’a, pour l’instant, travaillé que sur un hôtel de luxe, La Mirande à Avignon. Vu l’ampleur des travaux, une fermeture provisoire du Plaza n’est pas à exclure, ce qui serait une première depuis l’inauguration du palace en 1913, mais, tout sera fait pour éviter une telle éventualité. Au moment où de nouveaux hôtels de luxe s’apprêtent à ouvrir leurs portes à Paris (Mandarin Oriental et Peninsula), le risque serait trop grand de voir les clients et le personnel du Plaza rejoindre la concurrence.

La production de la fraise espagnole hors saison est une aberration écologique. L’Espagne a été secouée par la crise épidémique sur le concombre, puis la tomate et la salade… Pas méritée, puisque l’Espagne n’était pour rien dans ces intoxications… Mais méfiez-vous des fraises…Vous les connaissez, ces grosses fraises bien rouges encore vertes du côté de la queue, qui sont cueillies avant d’être mûres et inondent les marché d’Europe dès l’arrivée de l’hiver. Cette agriculture couvre près de six mille hectares de l’Andalousie, dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité sur le parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l’une des plus fabuleuses réserves d’oiseaux migrateurs et nicheurs d’Europe. Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont autorisées, les autres sont des extensions « sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux. Les fraisiers destinés à cette production, bien qu’il s’agisse d’une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l’hiver, pour avancer leur production. À l’automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée avec des produits toxiques. Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont alimentées en eau par des forages ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d’Andalousie. Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers. La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies, soit brûlées sur place. Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s’installer. Avant de venir de Chine, d’où sont déjà importées des pommes encore plus traitées que les pommes françaises…

Le critique de vin Robert Parker appelle Bordeaux à la raison sur les prix : Le dégustateur le plus influent sur la planète vin, l’Américain Robert Parker, dont les notes font chaque année trembler le vignoble bordelais, s’alarme, du « jeu très dangereux » pour Bordeaux que constituerait une nouvelle hausse des prix. Les tractations vont bon train sur la place bordelaise pour fixer les prix de la nouvelle cuvée, depuis que Robert Parker a publié ses notes début mai à l’issue des dégustations en primeurs. Mais le célèbre critique juge que « ce serait une erreur » d’augmenter à nouveau les prix des grands châteaux, après les niveaux déjà vertigineux atteints pour le millésime précédent. Si 2010 sort à des « prix plus élevés que 2009, on peut s’attendre à une crise financière ou à l’émergence d’une bulle pour les grands vins de Bordeaux », avertit-il, préconisant une baisse de 10 à 20 %. Le verdict de Robert Parker sur les bordeaux pèse d’un tel poids depuis une trentaine d’années, le marché est essentiellement commandé par Parker, il dispose d’une influence considérable. Son influence mondiale, Robert Parker, 63 ans, veut bien l’admettre : « Je suis conscient qu’en donnant une évaluation, j’ai une influence dans la fixation des prix sur le marché international mais je n’y peux rien ». Il est « attristé » de voir dans son pays les Etats-Unis, la « perte de parts de marché des bordeaux sur les cartes de restaurants ou chez les cavistes, car les prix semblent trop élevés » alors même que des milliers de petits châteaux ont de grandes difficultés à vendre leurs vins ». « Bordeaux se concentre trop sur les marchés riches d’Asie », estimant que ce serait « un jeu très dangereux d’augmenter les prix car l’économie mondiale est très, très fragile ». « Les baisser par rapport à 2009 serait une démarche intelligente », un « signe très positif pour les marchés et pour les consommateurs », préconise-t-il. Après des prix en primeurs du millésime 2009 qu’il juge trop élevés, Robert Parker redoute que « ce soit la même chose » pour 2010, un « autre millésime exceptionnel » bien que d’un niveau « légèrement » inférieur à ses yeux. Les prix des plus grands crus sont attendus pour la fin juin.

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