La plus belle terrasse de Paris… par Gilles Pudlowsky

28 mai 2011
Catégorie : Bonnes adresses, Presse & Médias

Un post récupéré sur le blog du journaliste et chroniqueur gastronomique Gilles Pudloswky qui lui aussi à visiblement remarqué que la plus belle terrasse de Paris, c’est la toute nouvelle qui survole Paris depuis le restaurant la Maison Blanche Avenue Montaigne. À lire ci-dessous où à consulter en cliquant sur le link ci-dessous.


La plus exquise terrasse de Paris (8e) ?


La plus belle terrasse de Paris, la plus étonnante, la plus intime, la plus surprenante, la plus neuve, la plus dans le vent (et il y en avait ce midi) : au sommet du théâtre des Champs-Elysées, bref à la Maison Blanche, la toute neuve « terrasse open », qui domine l’avenue Montaigne. C’est vraiment tout nouveau, ça vient d’ouvrir au déjeuner. Ce qui explique qu’il y avait peu de monde encore aujourd’hui…

Le maestro maison, le lorrain Bruno Franck veillait sur le service. Un sosie (en plus souriant) d’Harry Roselmack conseillait les mets du Sud avec sagacité. Le chef, l’Alsacien Sylvain Ruffenach, dont les parents tenaient jadis la Chasse à Urmatt, et fut formé au Martinez à Cannes avec Christian Willer, au Palais à Biarritz et chez Daniel Boulud à New York, mitonnait des choses exquises. Bref, avec une brise dans le ciel, un placage de bois semblant donner sur la mer des toits de Paris, veillé par la tour Eiffel qui, comme disait Morand,  » s’endort debout comme les chevaux « , c’était le bonheur absolu.

Etait-ce le côté intime du lieu, la sensation d’être des pionniers, le fait de faire une vraie découverte ? On trouvait tout délicieux, exquis, fin, vif, frais, aérien, méditerranéen, subjuguant et de bel effet. Ainsi, le filet de féra avec ses jolis œufs de saumon en amuse-gueule, les hors-d’œuvre de grande fraîcheur, comme la burrata crémeuse avec pain grillé, sauce Pico de Gallo sur le mode ibère (tomates, coriandre, piment, oignon, citron vert) ou le joli céviche de bar à la coriandre avec son sorbet à la tomate et péquillos, sur lequel s’extasiait, à bon droit, ma commensale Sophie Mise le Boulaise, la toute neuve commissaire générale de la Fête de la Gastronomie (prévue le 23 septembre prochain !), qui s’imaginait quelque part entre Seychelles et Maurice. Bref, c’était comme un air de vacances à Paris.

Il y avait, en guise de plats de résistance, pareillement légers et frais, le rouget grillé avec son bouillon tiède aux olives et ses légumes fanes et les supions snackés avec une gremolata aux légumes grillés à l’huile d’olive : juste de ton, sans chichi, ni fioriture. Sur lesquels des vins de soleil (côtes du Ventoux blanc de Jaboulet aîné, riesling de Barmes Buecher, moulin à vent Croix des Vérillats, riche et de belle extraction) faisaient merveille.

On y ajoutait, pour faire bonne mesure, le vacherin glacé à la fraise avec sa minestrone de fruits rouges, interprétation fraîche et légère du genre, mais aussi le crumble aux cerises et amandes et la tarte tiramisu avec sa glace chocolat blanc qui donnaient envie de revenir l’après-midi pour le goûter. Chiche, on y va ensemble ?

Maison Blanche, 15, avenue Montaigne, Paris 8e. Fermé sam. midi, dim. midi. Jusqu’à 23h. M° : Franklin Roosevelt/Alma-Marceau. Tél. 01 47 23 55 99.

Menus : 49, 59 (déj.) €. – Carte : 120 €.

Site : www.maison-blanche.fr

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