La Compagnie Didier Théron de Montpellier… Shanghai Boléro… impressionne les Chinois

10 juin 2010
Catégorie : Art, Culture & Traditions

La Compagnie de danse contemporaine  » Didier Théron « , chorégraphe montpelliérain, était présente pour quelques jours à Shanghai dans le cadre de l’Exposition Universelle 2010.

Pour cette occasion, avait été créé un triptyque  le  » Shanghai Boléro « , une oeuvre contemporaine de danse moderne.

Les prestations furent nombreuses pour ces jeunes artistes féminines, tout d’abord sur une scène monumentale en plein centre ville devant la Maison du Languedoc-Roussillon, artère commerçante de Shanghai. Ce spectacle interpella de nombreux Chinois qui s’arrêtèrent pour voir cette chorégraphie de filles peu vêtues, un mystère pour eux…

C’est ensuite plusieurs fois par jour que le spectacle fut donné au coeur même du Pavillon France sur l’Exposition Universelle. Là encore, la foule s’attroupa pour observer ce ballet original sous les notes du Boléro de Ravel.

Didier Théron qui suit ses troupes de près, avec l’oeil paternel.

Dans l’espace Focus du Pavillon France, lors du vernissage de l’Exposition sur le Prix Marcel Duchamp ou dans les locaux de Sud de France dans la Maison du Languedoc-Roussillon, les danseuses de Didier Théron sont prêtes à toutes les performances.

Didier Théron : Né à Béziers, vit et travaille à Montpellier. Autodidacte, Théron se lance dans la danse en suivant les cours de la Compagnie Dominique Bagouet, du Merce Cunningham Studio à New-York, et en s’initiant à la technique Trisha Brown. Parallèlement il pratique le zen. Il fonde sa compagnie en 1987 et reçoit le premier prix de Chorégraphie aux Hivernales d’Avignon sous la présidence de Dominique Bagouet avec sa pièce : Les partisans. Dès les premières créations émerge chez Théron une écriture chorégraphique qui met en corps et en scène une pensée de la résistance. Comme une affirmation, une nécessité, et une incontournable exploration de ces formes plastiques et scéniques : elle se traduit par une danse physiquement et mentalement engagée, qui se dessine par une rigoureuse inscription des corps dans l’espace, par la graphie des mouvements, leur géométrie, la trajectoire des corps, leurs impulsions, la maîtrise de leur énergie. « Je dessine donc je parle », la danse est alors un langage total qui fait sens. L’attirance réciproque pour le Japon qui jalonne son parcours, correspond à cette préférence pour le signe plutôt que la narration ou le discours. Didier Théron renforce l’économie de moyens, qui donne aux pièces produites, leurs formes ciselées et concises, où la précision sur le travail des matières du corps est au service du dessin. Avec la danse, Didier Théron trouve sa résistance : il dessine et face au monde, l’œuvre devient politique.

Retrouvez un spectacle de Didier Théron sur la terrasse du restaurant  » Insensé au Musée Fabre  » à Montpellier le jeudi 1 juillet à 21 h et 23 h.

réservation 04 67 58 97 78

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