Déjeuner au Club 55…
07 juil 2008
Catégorie : Non classé
C’est le restaurant de plage qui depuis des décennies participe à l’histoire de Saint-Tropez, mythique Club 55 tellement prisé par la clientèle internationale et « jet setteuse »… Ici, l’on y croise les plus grandes stars internationales, les plus grosses fortunes du monde, tous ceux qui comptent dans le monde des affaires, de la finance, du gotha mondial… Nous y étions le temps d’un déjeuner, avec Olivier, Pierre et Dominique. Tout simplement parce que j’aime cet endroit, Olivier aussi d’ailleurs… Surprise, sur place un des serveurs a travaillé avec nous et est originaire de Montpellier… Ici, on réserve sa table à l’avance comme dans un grand restaurant sinon, on est presque assuré de ne pas avoir de place. Et lorsque l’on réserve seulement 24 heures avant, on prend le créneau horaire qui reste, sinon on va voir ailleurs. Et si quand vous arrivez, vous devez attendre une heure de plus pour avoir votre table, vous avez le bar pour patienter. Et si ça ne vous plaît pas, vous pouvez aussi aller voir ailleurs… ainsi va le Club 55… Ici, c’est ouvert seulement le déjeuner et de la fin du mois de mars au mois d’octobre, le déjeuner commence à 12 heures et vous pouvez venir manger jusqu’au moins 16h30. Ce n’est pas rare que 700 ou 800 personnes s’y pressent en plein été, c’était le cas ce 4 juillet dernier… jour de l’Independence Day… Les drapeaux et fanions américains avaient pris place, faut dire qu’ici les Américains sont depuis longtemps des fidèles, ils y viennent très nombreux… ils adorent. Ils adorent le côté nature, cette plage est tout le contraire de ce qui se fait ailleurs, ici rien de clinquant, du bois, du sable, des arbres, des canisses, du mobilier d’un autre temps, des grands ventilateurs et des brumisateurs, des nappes esprit « Soleillado », et du personnel qui travaille là, souvent depuis plus de dix ans. L’ambiance est familiale, on y arrive en Rolls, en Ferrari, en Lamborghini, c’est commun, on laisse les clés et la voiture aux voituriers, et on va manger… Sinon, on peut arriver aussi avec son yacht, qu’on laissera ancré au large, plus il sera gros mieux ce sera… Mais ici, tout ça n’est pas grave, tout le monde est traité pareil, pas de traitement de faveur… simplicité et attitude relax est obligatoire… sinon… Ici, on ne se raconte pas d’histoire, pas la peine d’afficher, car de toute façon il y aura toujours plus, plus grand, plus beau, plus riche, plus plus… On vient au Cub 55 pour profiter d’un site exceptionnel, pour passer un bon moment, pour profiter de l’été. Le ciel est bleu, le sable est blanc, la mer est turquoise, les filles sont belles, finalement c’est ce qui compte… On paye cher, on mange simplement, un artichaut entier, un panier de légumes avec de l’anchoïade, une salade niçoise, un assiette de jambon de Parme, figues et melon, une entrecôte charolaise avec des frites, un poulet fermier rôti, un steack tartare, des sardines grillées… une coupe de framboises avec de la chantilly… un gâteau au chocolat avec de la glace vanille… Ce jour-là, il y avait un groupe qui jouait et faisait le tour des tables, dans un esprit jazzy, c’était bien cool. En plus ils ont souvent joué à Sens, rue de Ponthieu à Paris… ça crée des liens… Bon pour finir, je dirai que nous avons passé un super moment, nous sommes repartis heureux avec tout plein de souvenirs dans la tête… Et surtout le sentiment qu’à Saint-Tropez les clients se prennent moins au sérieux que sur les plages du Languedoc… Mon expérience à Carré Blanc me laisse parfois le sentiment d’une certaine amertume, et je me dis que les efforts pour faire plaisir, ne payent pas toujours…