Alexandre Cabanel, ‘la tradition du beau’ ! L’exposition de l’été au musée Fabre de Montpellier

21 juil 2010
Catégorie : Art, Culture & Traditions, Bonnes adresses

Une exposition événement
Du 10 juillet au 5 décembre 2010

Après l’impressionnisme de France et d’Amérique en 2007, Gustave Courbet en 2008, l’art nouveau avec Alfons Mucha en 2009, le musée Fabre de Montpellier Agglomération poursuit ses grandes expositions estivales des courants artistiques qui ont accompagné la naissance de l’art moderne, avec cet été 2010, Alexandre Cabanel et sa peinture académique.

L’EXPOSITION

Première rétrospective jamais consacrée à Alexandre Cabanel, l’un des maîtres de la peinture classique les plus adulés de son temps, cette exposition réunit tableaux, dessins, estampes, photographies, sculptures et cinéma pour restituer un XIXe siècle foisonnant, consacré au culte du précieux et du beau.
En tout, près de 250 oeuvres en provenance des plus prestigieux musées nationaux et internationaux sont présentées dans un écrin scénographique. Autour de la figure centrale d’Alexandre Cabanel, les plus grands maîtres de la tradition classique y sont également mis en lumière.

Cette grande exposition d’été vient de se voir attribuer le label « Exposition d’intérêt national » par le ministère de la Culture et de la Communication, la Direction générale des patrimoines et le Service des musées de France. Ce label récompense chaque année les manifestations les plus remarquables des musées en région, par leur qualité scientifique, leurs efforts en matière de médiation culturelle et leur ouverture à un large public.

Ophélie, 1883 – Albaydé, 1884

En superficie et en nombre d’oeuvres, c’est une exposition aussi importante que celle de Courbet. Elle ne sera visible en France qu’à Montpellier, puis à partir de février 2011, au Wallraf-Richartz Museum de Cologne en Allemagne dans un format plus réduit.

Pharaons  –  Echo, 1887

Cette exposition est la 4e d’une série de 5 qui permet d’aborder toutes les facettes de la peinture de la seconde moitié du XIXe siècle.

12 sections abordent les thèmes suivants : l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, la Villa Médicis, les envois de Rome, les débuts de salon, le second Empire, la Vénus, les grands décors, le paradis perdu, le portrait, les grands thèmes (littéraire, bibliques…), œuvres reprises par le cinéma, le Maître. Soit autant de mini-expos dans l’exposition.

LE PEINTRE
Alexandre Cabanel (1823 – 1889), maître du portrait.

Né à Montpellier en 1823, fils d’un fabriquant de meuble, il a grandi dans une famille modeste. Dès l’école communale, le gamin se distingue en dessin… Tant et si bien qu’à 16 ans, il obtient une bourse pour entrer aux Beaux-Arts de Paris. Et sept années plus tard, il obtient le second Prix de Rome, accueilli à l’Académie de France en la Villa Médicis. Engagé dans sa passion pour cinq ans d’études et de créations.

La naissance de Vénus, 1863

Il connaît une ascension fulgurante. Peintre officiel du Second Empire, il a réalisé la Naissance de Vénus que Napoléon III a lui-même acquis pour sa collection personnelle. Alexandre Cabanel devient célèbre à la fois pour ses portraits, que l’on s’arrache de Baltimore à Saint-Pétersbourg, mais aussi pour son répertoire de grands sujets spectaculaires : Phèdre, Cléopâtre, Othello et Desdémone… Alors que l’impressionnisme précipite la chute du système des Beaux-Arts, la confrontation de sa Naissance de Vénus et du Déjeuner sur l’herbe de Manet est l’une des plus célèbres controverses artistiques sur le nu au XIXe siècle. Des centaines de jeunes artistes se sont formés dans son atelier : Aristide Maillol, Bastien-Lepage, Eugène Carrière… Ils ont perpétué à leur façon son enseignement et ouvert de nouvelles perspectives à la tradition du beau.
Il fut aussi professeur à l’École des Beaux-Arts et membre de l’Académie des Beaux-Arts.

Cléopâtre, 1887

Observer un tableau d’Alexandre Cabanel c’est comme écouter un poème de Victor Hugo. Dans un style parfaitement maîtrisé, ces deux-là font le lien entre tradition et modernisme. À la charnière de deux mondes, de deux époques.

Phèdre, 1880
Alexandre Cabanel connut une renommée internationale grâce à ses portraits, notamment féminins.

Seul, entre amis ou en famille… l’exposition de l’été consacrée à Alexandre Cabanel est à ne manquer sous aucun prétexte au musée Fabre de Montpellier qui vous fait découvrir de manière ludique et à travers plusieurs parcours l’œuvre de cet artiste montpelliérain d’envergure.

Musée Fabre Montpellier Agglomération
39, boulevard Bonne Nouvelle – 34000 Montpellier – t. 04 67 14 83 00
museefabre.montpellier-agglo.com

Pensez à réserver votre table au restaurant Insensé du musée,
avant ou après votre visite de l’expo Cabanel.
t. 04 67 58 97 78 – insense@jardindessens.com

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Un commentaire pour “Alexandre Cabanel, ‘la tradition du beau’ ! L’exposition de l’été au musée Fabre de Montpellier”

  1. vicky

    25. oct, 2010

    dommage quil n’y en a pas plus et que les oeuvres ne sont pas en plus grandes

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